Son joli nom, pétillant et doux à la fois, convient parfaitement à ce cristal porteur de lumière et d’apaisement. La couleur jaune de la citrine naturelle présente toutes les nuances : claires, orangées ou même ocre brun comme la citrine couleur madère très prisée jadis.
Le nom de cette gemme vient du latin « corneus », qui signifie « corné » : d’après certains, cela ferait référence à l’ongle et à sa couleur rosée, pour d’autres, il s’agirait d’une référence au cornouiller sanguin, cornus mas, au bois « dur comme la corne »… la cause en est probablement la couleur rouge sang de ses feuilles et de son bois, et surtout, celle du fruit du cornouiller mâle (à la différence du fruit toxique du cornouiller femelle, qui est noir). La cornaline est connue et utilisée depuis des millénaires, et elle est citée dans de nombreuses légendes. Chez les Egyptiens, elle était censée accompagner les morts dans leur voyage vers l’au-delà. Elle est mentionnée dans la Genèse : « l'or de ce pays est pur et là se trouvent le bdellium et la pierre de cornaline ». Dans l’Epopée de Gilgamesh, ce récit vieux de 6000 ans composé en Mésopotamie, le roi d’Ourouk médite près de son jeune frère inanimé Enkidou, faisant des offrandes au Soleil : du miel dans une coupe de cornaline, du beurre dans une coupe de lapis-lazuli… Mahomet, prophète d’Allah dans l’Islam, portait une bague de cornaline. Plus près de nous, George Sand raconte l’histoire d’une cornaline dans l’un de ses Contes de grand-mère : « Le Marteau rouge ». Elle la décrit dans un style aussi scientifique que littéraire : « Détaché d'une roche de cornaline, il était cornaline lui-même, non pas de la couleur de ces vulgaires silex sang de boeuf qui jonchent nos chemins, mais d'un rose chair veiné de parties ambrées, et transparent comme un cristal. Vitrification splendide, produite par l'action des feux plutoniens sur l'écorce siliceuse de la terre…»
(en grec ancien Λευκωσία / Leukôsía, « la blanche créature ») est une célèbre sirène de la mythologie gréco-romaine.On l’y décrit comme la fille du dieu-fleuve Achéloüs et de la Muse Calliope. Elle est la sœur de Parthénope (« celle qui a un visage de jeune fille ») et de Ligée (« celle qui pousse un cri perçant »).Aristote situait la résidence de Leucosie et de ses sœurs « en Italie, à l’extrémité du détroit situé en avant d’un lieu saillant et riche en baies, renfermant Cumes et formant la limite de la Poséidonie ». Il précisait qu’en ce lieu, on pouvait également trouver leur temple, « le temple de sirènes », où on les vénérait « par de nombreux sacrifices »
LEGENDE DE LA CORNE D'ABONDANCE En voici l'histoire : La légende raconte qu' Achéloos amoureux de Déjanire, comme Héraclès, le provoqua en duel pour obtenir la jeune femme. Comme toutes les divinités de l'eau, il était capable de se transformer à volonté (Ça me rappelle le combat de Merlin l'enchanteur contre madame mime). Durant le combat, il prit la forme d'un serpent géant puis d'un terrible taureau. Déjanire était très effrayée par les métamorphoses d'Achéloos. Elle préférait la force rassurante d'Héraclès. Heureusement Héraclès arracha soudain une corne du taureau qui capitula. En échange et en récompense, Héraclès reçut la corne de la chèvre d'Amalthée (celle qui avait élevé Zeus), c'est à dire la corne d'abondance.
La plus ancienne référence connue apparaît dans le conte médiéval Echtra Fergus mac Léti. Le texte contient un épisode dans lequel Fergus mac Léti (en), roi d'Ulster, s'endort sur la plage et se réveille en se retrouvant entraîné dans la mer par trois lúchorpáin. Il capture ses ravisseurs, qui lui accordent trois vœux en échange de leur libération4.Issu du folklore irlandais, le leprechaun est présenté comme une créature solitaire, dont la principale occupation est de fabriquer et réparer des chaussures et de jouer des vilaines farces. Selon William Butler Yeats, la grande richesse de ces créatures féeriques provient de « marmites ou chaudrons de cuisine remplis d'or, enterrés durant d'anciennes époque de guerre »5, que les leprechauns ont découverts et se sont appropriés6. Selon McAnally, le leprechaun serait le fils d'un « mauvais esprit » et une « créature féerique dégénérée » et ne serait « ni complètement bénéfique, ni complètement maléfique »L'archétype moderne du Leprechaun est un vieillard barbu roux qui habite au pied d'un arc-en-ciel où il cache un pot ou un chaudron rempli d'or. Il est généralement habillé de vert et porte un trèfle à trois feuilles. On dit aussi qu'il est très sarcastique, sournois et qu'il n'aime pas que les étrangers viennent le déranger. Il aurait d'ailleurs créé l'arc-en-ciel pour que personne ne puisse le voir et trouver son fameux trésor.Les films, les dessins animés et la publicité ont popularisé une image spécifique des Leprechauns, sans ressemblance avec les détails trouvés dans les cycles de la mythologie irlandaise.
a tour des sorcières correspond à l'ancienne Niedertor (porte basse) de la première enceinte (1216-1230). Elle aurait été remaniée à la fin du 13ème siècle et à la fin du 14ème siècle. Son état actuel est bien différent de son aspect d'origine. Les étages supérieurs servaient de prison en particulier au 17ème siècle pour les "sorcières" avant leur exécution. En 1774, le rez-de-chaussée abritait une salpêtrière et un dépôt de matériel du service des fortifications.
Les demoiselles de la nuit Les chauves-souris sont des mammifères volants qui font partie des chiroptères. En France, on compte 34 espèces: les plus communes sont les Rhinolophes, les Oreillards, les Pipistrelles, etc. certaines, telles que les Murins ne sont présentes que dans quelques régions. Sur un millier d'espèces dans le monde, près de la moitié serait en voie d'extinction. Mais des opérations de sauvegarde sont en cours.
La neige ne garde jamais son vent.
La ronde des fées Protectrice des eaux et des petites gens, Salimonde vit dans une grotte du Tarn. Elle sort uniquement pour laver et soigner ses cheveux qu'elle coiffe avec un peigne d'or.La fée d’Hautpoul.Le premier visage sous lequel apparaît la Saurimonde est celui d'une fée, dans une légende attachée au village d’Hautpoul, nid d’aigle médiéval perché au-dessus de Mazamet. C’est la légende du Peigne d’Or, recueillie au début du XXe siècle. Ce personnage existe bien, c’est la Saurimonde. Un personnage troublant, à la fois fée, femme sauvage et démone. Nous allons suivre les itinérances de cet étrange personnage dans la Montagne noire tarnaise et audoise, du nord au sud, d’Hautpoul à Cuxac-Cabardès en passant par Lastours.Un habitant d’Haupoul, Rivière ventripotent, riche et prétentieux, passait son temps à la chasse. Un jour, au détour d’un chemin, au bord de l’Arnette, il aperçoit une fée avec sa fille. La mère, c’est la Saurimonde, lisse les longs cheveux blonds de son enfant avec un peigne d’or massif. Le cupide et brutal Rivière décide alors de s'emparer du précieux objet par la force, et décoche sur la fée plusieurs carreaux d’arbalète. Mais les traits, comme écartés par une force magique, manquent leur but. Rivière, déconfit, est contraint de rentrer bredouille sous les moqueries de Saurimonde et de sa fille.Il raconte l'aventure à son curé qui lui précise que, la Saurimonde étant une créature démoniaque, elle ne peut être atteinte que par des flèches bénites. Muni du nécessaire, Rivière se poste à nouveau face à la grotte de la Saurimonde, décoche un carreau d’arbalète béni et… tue l’enfant de la fée. Celle-ci le maudit alors en ces termes :« De grande rivière que tu étais, tu seras petit ruisseau ».Et inexplicablement, la fortune de Rivière se transforme du jour au lendemain en misère ; il perd sa bedaine et devient un mendiant famélique condamné à courir les chemins.Quand au peigne d’or, la fée, dans un mouvement de colère, le laissa tomber dans l’Arnette où il se trouve encore aujourd’hui. Certains disent que c’est ce talisman magique qui procura la fortune industrielle de Mazamet au XIXe siècle.Conclusion.La Saurimonde est donc à la fois démone, fée, femme sauvage. On peut la comparer à une figure du folklore basque, la Basa Andere, qui comme elle garde des trésors, lisse ses longs cheveux d’un peigne d’or et est aux confins de l’humanité et de l’animalité, du fait de son corps couvert de poils. Il est aussi caractéristique que la demeure de la Saurimonde, dans les légendes, soit toujours située près des cours d’eau. Tout ceci rapproche la Saurimonde de la figure légendaire des fées dans le légendaire occitan, êtres aquatiques qui tantôt aident l’humanité, et tantôt lui nuisent, mais qui exercent toujours un certain contrôle sur le destin des individus (fée vient du latin fatum, destin). Et l’attribut du peigne d’or évoque les travaux de tissage des Parques, dans la mythologie classique, autre métaphore du destin.
Bonjour, je vous souhaite un bon jeudi
La légende du Mistral
La légende de la fée aux yeux bleus Lavandula
On raconte qu'une trés jolie fée aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus, prénommée Lavandula, aurait vu le jour au milieu des lavandes sauvages de la montagne du Lure.Les années passèrent et l'envie lui vint un jour de s'installer. Ne sachant pas où elle se voyait domiciliée, elle décida de feuilleter son cahier de paysages pour faire un choix éclairé. Son survol s'arrêta brusquement sur la page présentant les terres incultes de la Provence.Bouleversée par la tristesse du panorama, la fée se mit à pleurer. En tombant sur le livre, ses larmes de couleur lavande tachèrent la page de bleu. Dans l'espoir de réparer sa maladresse, Lavandula tenta en vain de sécher ses yeux bleus et d'essuyer la page, mais l'effet contraire se produisit. Les gouttelettes se répandirent sur le paysage de la Provence.Désespérée, la fée traça un grand pan de ciel bleu au-dessus du sol taché pour dissimuler son erreur.C'est depuis ce jour que la lavande pousserait allégrement sur les terres de la Provence et que les jeunes filles de la région auraient dans les yeux une étincelle bleu lavande, surtout devant le spectacle qu'offre le ciel bleuté tombant sur les champs de lavande en fin de journée.
Il est difficile de ne pas entendre parler de l’Estérel pour quiconque se rend à Fréjus/Saint Raphaël. Ce massif de vielles roches volcaniques, de par sa structure, aurait été le repaire de brigands, la demeure d’ermites, mais abrite aussi une antique légende de fée. Certains font d’Esterelle une magicienne humaine (une « sorcière « masco » ? ). Dans ce cas il semblerait qu’Estérelle donnait des potions de fécondité à qui venait la voir (de là à imaginer qu’une guérisseuse médiévale locale ait contribué à cet aspect de la légende…..).