Le nom de cette gemme vient du latin « corneus », qui signifie « corné » : d’après certains, cela ferait référence à l’ongle et à sa couleur rosée, pour d’autres, il s’agirait d’une référence au cornouiller sanguin, cornus mas, au bois « dur comme la corne »… la cause en est probablement la couleur rouge sang de ses feuilles et de son bois, et surtout, celle du fruit du cornouiller mâle (à la différence du fruit toxique du cornouiller femelle, qui est noir). La cornaline est connue et utilisée depuis des millénaires, et elle est citée dans de nombreuses légendes. Chez les Egyptiens, elle était censée accompagner les morts dans leur voyage vers l’au-delà. Elle est mentionnée dans la Genèse : « l'or de ce pays est pur et là se trouvent le bdellium et la pierre de cornaline ». Dans l’Epopée de Gilgamesh, ce récit vieux de 6000 ans composé en Mésopotamie, le roi d’Ourouk médite près de son jeune frère inanimé Enkidou, faisant des offrandes au Soleil : du miel dans une coupe de cornaline, du beurre dans une coupe de lapis-lazuli… Mahomet, prophète d’Allah dans l’Islam, portait une bague de cornaline. Plus près de nous, George Sand raconte l’histoire d’une cornaline dans l’un de ses Contes de grand-mère : « Le Marteau rouge ». Elle la décrit dans un style aussi scientifique que littéraire : « Détaché d'une roche de cornaline, il était cornaline lui-même, non pas de la couleur de ces vulgaires silex sang de boeuf qui jonchent nos chemins, mais d'un rose chair veiné de parties ambrées, et transparent comme un cristal. Vitrification splendide, produite par l'action des feux plutoniens sur l'écorce siliceuse de la terre…»
Vertus et bienfaits de la cornaline
La cornaline a la réputation d’aider tout particulièrement les femmes : son contact réduirait les désagréments menstruels et favoriserait la fertilité. Chez les hommes, elle stimulerait la puissance sexuelle. D’une façon plus générale, elle soignerait les hémorragies, les reins, la vésicule biliaire, le foie, la rate et les organes génitaux. Elle aurait des effets anti-inflammatoires (rhumatismes, arthrite), régulerait la circulation sanguine, favoriserait l’élimination des toxines qui empoisonnent le corps. Sa chaleureuse couleur de caramel évoque le courage, le caractère positif, la force qu’elle est censée apporter, en éloignant doutes, pensées morbides et états d’esprit négatifs. Placée sur le plexus solaire, la cornaline apaise les colères et jalousies. Cette gemme aurait enfin la capacité d’ancrer les personnes distraites et rêveuses dans la réalité. Elle améliore la concentration et les capacités de travail.
Correspondances astrologiques
En astrologie occidentale, la cornaline est la pierre du Bélier dont elle accroîtrait l'énergie et encouragerait la créativité. On l’associe aussi parfois à la Vierge, au Taureau et au Scorpion. La cornaline, pierre de vitalité et de dynamisme, est souvent utilisée pour fabriquer des pendentifs gravés à l’effigie des signes du zodiaque chinois. En tant que pierre de naissance, elle est associée au mois de juillet, comme le rubis.
La Cornaline à Travers l’Histoire
La Cornaline dans l’Antiquité
Les plus anciens témoignages concrets nous viennent de la Mésopotamie. Ils datent environ de 2700 ans environ av J.C. La dépouille de la reine Pu-abi a été découverte dans les tombeaux de la ville antique d’Ur. Elle portent d’innombrables colliers et une coiffe d’or en lapis-lazuli et en cornaline (cf. l’illustration ci-dessous en provenance du Musée d’archéologie de Pennsylvanie, Etats-Unis).
La cathédrale de Reims détient un trésor très différent, mais au
parcours et à l’histoire tout aussi intéressants. Il s’agit de la nef de
Sainte-Ursule, vaisseau d’or et d’argent, ornée de cornaline du Japon.
Son
histoire commence en 1500, lorsque la ville de Tours l’offre à Anne de
Bretagne. Plus tard, la reine en fait un objet de dévotion en y ajoutant
douze petites statuettes : une statuette en or représentant
Sainte-Ursule et onze statuettes de saintes vierges en argent émaillé.
La
nef aurait ensuite appartenu à la reine Claude de France, puis à Henri
II, qui la fit réparer. En 1574, Henri III l’offre à la cathédrale de
Reims à l’occasion de son sacre. La nef de Sainte Ursule est aujourd’hui
visible au Palais du Tau situé près de la cathédrale
Il s’agit d’une cornaline de 3,5 x 2,5cm reproduisant en intaille, une scène de vendange finement détaillée, peuplée d’une quinzaine de personnages et d’animaux divers. On a longtemps pensé, comme l’égyptologue Auguste Mariette, que cette œuvre parfaitement exécutée, datait de l’Antiquité. En réalité, ce serait un ami de Michel-Ange qui l’aurait réalisé : Le célèbre graveur Pier-Maria de Pescia
Les Vertus de la Cornaline en Lithothérapie
.
(en grec ancien Λευκωσία / Leukôsía, « la blanche créature ») est une célèbre sirène de la mythologie gréco-romaine.
On l’y décrit comme la fille du dieu-fleuve Achéloüs et de la Muse Calliope. Elle est la sœur de Parthénope (« celle qui a un visage de jeune fille ») et de Ligée (« celle qui pousse un cri perçant »).
Aristote situait la résidence de Leucosie et de ses sœurs « en Italie, à l’extrémité du détroit situé en avant d’un lieu saillant et riche en baies, renfermant Cumes et formant la limite de la Poséidonie ». Il précisait qu’en ce lieu, on pouvait également trouver leur temple, « le temple de sirènes », où on les vénérait « par de nombreux sacrifices »
LEGENDE DE LA CORNE D'ABONDANCE
En voici l'histoire : La légende raconte qu' Achéloos amoureux de Déjanire, comme Héraclès, le provoqua en duel pour obtenir la jeune femme. Comme toutes les divinités de l'eau, il était capable de se transformer à volonté (Ça me rappelle le combat de Merlin l'enchanteur contre madame mime). Durant le combat, il prit la forme d'un serpent géant puis d'un terrible taureau. Déjanire était très effrayée par les métamorphoses d'Achéloos. Elle préférait la force rassurante d'Héraclès. Heureusement Héraclès arracha soudain une corne du taureau qui capitula. En échange et en récompense, Héraclès reçut la corne de la chèvre d'Amalthée (celle qui avait élevé Zeus), c'est à dire la corne d'abondance.
Cette corne devint un symbole porte-bonheur pour l'Italie. On la trouve partout, sur de nombreuses statues. Dans le centre historique de Naples, on trouve la statue du dieu Nil (le fleuve égyptien). Le panthéon romain accueille des divinités gréco-romaines, mais aussi certaines divinités égyptiennes. La statue aurait été construite par une communauté égyptienne venue d'Alexandrie et installée à Naples entre les IIème et IIIème siècles après JC. Une légende dit que le corps échoué de Parthénope, se serait divisé en 3 parties qui ont été dispersées à 3 endroits de la ville. Une partie reposerait là où se trouve la statue du dieu Nil.
Même si Ulysse sut résister au chant des sirènes grâce aux conseils de Circé, en bouchant à la cire les oreilles de ses matelots et en se faisant attacher au mât ( car il voulait absolument entendre leur chant), Parthénope, une fois tombée amoureuse de lui, ne pouvait le vaincre par le simple ensorcellement. Pourquoi ? car son père, Achéloos, le dieu fleuve, avait lui-même perdu un combat mené contre un grand héros grec : Héraclès, à cause d'un amour non partagé qu'il voulait aussi contraindre par sa magie. Et oui, l'amour ni ne se commande, ni ne se contraint, ni ne se gagne. Il ne peut être que donné et reçu librement !
La plus ancienne référence connue apparaît dans le conte médiéval Echtra Fergus mac Léti. Le texte contient un épisode dans lequel Fergus mac Léti (en), roi d'Ulster, s'endort sur la plage et se réveille en se retrouvant entraîné dans la mer par trois lúchorpáin. Il capture ses ravisseurs, qui lui accordent trois vœux en échange de leur libération4.
Issu du folklore irlandais, le leprechaun est présenté comme une créature solitaire, dont la principale occupation est de fabriquer et réparer des chaussures et de jouer des vilaines farces. Selon William Butler Yeats, la grande richesse de ces créatures féeriques provient de « marmites ou chaudrons de cuisine remplis d'or, enterrés durant d'anciennes époque de guerre »5, que les leprechauns ont découverts et se sont appropriés6. Selon McAnally, le leprechaun serait le fils d'un « mauvais esprit » et une « créature féerique dégénérée » et ne serait « ni complètement bénéfique, ni complètement maléfique »
L'archétype moderne du Leprechaun est un vieillard barbu roux qui habite au pied d'un arc-en-ciel où il cache un pot ou un chaudron rempli d'or. Il est généralement habillé de vert et porte un trèfle à trois feuilles. On dit aussi qu'il est très sarcastique, sournois et qu'il n'aime pas que les étrangers viennent le déranger. Il aurait d'ailleurs créé l'arc-en-ciel pour que personne ne puisse le voir et trouver son fameux trésor.
Les films, les dessins animés et la publicité ont popularisé une image spécifique des Leprechauns, sans ressemblance avec les détails trouvés dans les cycles de la mythologie irlandaise.
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