AUX PAYS DES CONTES ET DES LEGENDES

LEGENDES DE TOUT PAYS, LIVRES MES PASSIONS

posté le 16-05-2012 à 21:44:48

légende en patisserie

La patisserie à aussi ses légende

en voici déjà une qui j'espère vous plaira, et en les dégustant, vous trouverez peut-etre un nouveau gout à toutes ces délicieuses patisseries.

Je commence par le "BABA AU RHUM"

Il était une fois un roi de Pologne déchu, dont la fille, Marie, avait épousé le roi de France. Il était très gourmand de sucreries et il avait aussi de mauvaises dents qui le faisaient beaucoup souffrir, c'était fréquent à l'époque. Son fidèle pâtissier, Nicolas Stohrer, créa pour lui un nouveau dessert : une brioche traditionnelle de son pays, qui ressemblait à un Kouglof parfumé de safran, complètement imbibée d'un sirop de vin de Malaga, juteux et moelleux à souhait. (A l'époque le rhum n'était pas autre chose qu'un horrible tord boyau, juste bon pour les matelots et les gars de la flibuste. Le malaga était beaucoup plus distingué pour les princes et les rois).
Stanislas, qui était très cultivé, aimait beaucoup les contes et les histoires, surtout celle d'Ali Baba, il en nomma le gâteau (oui, autrefois le gâteau se nommait bien Ali Baba, c'est ainsi qu'on le trouve dans les vieux livres de cuisine, le nom que nous lui connaissons aujourd'hui est simplifié).
Aujourd'hui, 280 ans plus tard, la maison

Stohrerfondée par ce même pâtissier, qui avait suivi à Paris la princesse Marie, existe toujours à Paris, rue Montorgueil. La boutique est classée monument historique. On peut toujours y déguster l'Ali Baba originel. Ce n'est pas une belle histoire, ça ?

Le gâteau fut rebaptisé savarin au XIX° siècle, en l'honneur d'Antheme Brillat-Savarin, l'illustre auteur de la physiologie du goût. Il connaît plusieurs variantes : le baba originel est incrusté de raisins secs. Il peut avoir une forme ronde en couronne, ou individuelle en petits bouchons. Le savarin est toujours en couronne, il n'a pas de raisins secs et peut être parfumé au kirsch ou au Grand Marnier. Mais chaque fois le principe du gâteau est le même : une brioche complètement imbibée de sirop jusqu'à saturation. Contrairement aux apparences c'est un dessert très léger, pas bourratif pour deux sous. Sa construction est simple et d'un grand raffinement, de ceux qui défient les modes : trois saveurs : la brioche, le sirop et la crème, point.

 

                              Et voici la recette

BABA AU RHUM à l'ancienne

Préparation : 1h
Cuisson : 30 mn

iNGREDIENTS (pour 6 personnes) :

- 250 g de farine
- 3 oeufs
- 10 g de levure de boulanger
- 90 g de beurre
- 5 cl de lait
- 350 g de sucre
- 1 cuillère de sel
- 7 cl de vieux rhum
- 50 g de confiture d'abricots
- 100 g de fruits confits
- de la chantilly

PREPARATION:

Dans un bol, délayez la levure dans 2 cuillères à soupe d'eau tiède.

Ajoutez 50 g de farine, mélangez. Couvrez et laissez lever 30 mn à température ambiante.

Après 30 mn, battez la pâte reposée avec le lait, les œufs, 1 pincée de sucre, 1 pincée de sel, la farine et le beurre ramolli.

Pétrissez la pâte à la main jusqu'à ce qu'elle soit souple et se décolle facilement.

Faites une boule, couvrez d'un linge humide et laissez reposer pendant 45 mn.
Travaillez une dernière fois la pâte puis disposez la dans un moule en couronne préalablement beurré.

Tassez la pâte puis recouvrez du linge humide laissez lever 1h30.


Préchauffez le four à 200°C (thermostat 6/7).


Enfournez le baba pour 30 mn.

Démoulez-le sur une grille au dessus d'un plat creux.

Préparez un sirop : dans une casserole, portez 50 cl d'eau et 350 g de sucre à ébullition (7 à 8 mn).

Faites tiédir 10 mn et ajoutez le rhum vieux.

Faites tiédir la confiture d'

abricot avec 1 cuillère d'eau.

Versez le sirop sur le baba encore chaud, en plusieurs fois pour qu'il s'en imbibe entièrement.

A l'aide d'un pinceau, badigeonnez le baba de confiture d'abricots tiédie.

 


Commentaires

 

1. pouty88  le 17-05-2012 à 05:09:42  (site)

bonjour
intéressante histoires !
joli blog .
bonne journee
pouty
merci pour la recette...

2. oceandetendrese  le 17-05-2012 à 09:19:08  (site)

coucou, un petit passage pour te souhaiter une bonne journée .
Le baba au rhum mon dessert préféré, j'adore !!!! bisous

3. anaflore  le 21-05-2012 à 04:32:45  (site)

à lire et à manger super pour commencer la journée bonne semaine

4. harfang  le 21-05-2012 à 08:44:40  (site)

je connaissais cette histoire et j'ai voulu acheter un gâteau dans la fameuse boutique de la rue Montorgueil... beaucoup trop cher pour ma bourse... tant pis je ne goûterai pas le fameux baba :(
Bisous ma belle

5. oceandetendrese  le 21-05-2012 à 09:24:36  (site)

un petit passage dans ton univers afin de te souhaiter une bonne journée et un excellent début de semaine ; gros bisous

6. harfang  le 24-05-2012 à 11:38:05  (site)

aller je viens prendre une part en guise de dessert. Avec le café ça va être fabuleux.
Merci merci Clin doeil

7. oceandetendrese  le 28-05-2012 à 09:51:18  (site)

un petit coucou pour te souhaiter une belle journée gros bisous

8. harfang  le 29-05-2012 à 10:19:22  (site)

bonne semaine toi ! avec des bises ensoleillées !

9. harfang  le 31-05-2012 à 09:46:09  (site)

bises
vite vite vite

10. harfang  le 06-06-2012 à 09:57:11  (site)

j'émerge petit à petit... juste ce qu'il faut pour passer te dire bonjour et te faire des bises.

11. harfang  le 08-06-2012 à 08:34:07  (site)

un p'tit bisou pour le we ! même si l'hiver est revenu, ça va faire du bien Clin doeil

12. harfang  le 11-06-2012 à 08:27:50  (site)

j'en suis toute "baba" ! l'automne semble arriver !
hiiiiiiiii bon lundi avec des bises !

13. harfang  le 15-06-2012 à 08:24:13  (site)

et bien comment vas-tu ? chez moi l'automne suit son cours. C'est d'un déprimant...
we couette et puis basta !
plein de bises

14. harfang  le 18-06-2012 à 10:17:11  (site)

bon lundi déjà pour commencer !
bises

 
 
 
posté le 11-05-2012 à 18:19:34

La dame blanche de Montségur

La Dame Blanche de MONTSEGUR

Le Château de Monségur, en Ariège, fut le témoin d'un épisode sanglant lors de la croisade des Albigeois

Les flammes, les martyrs et le souffle de la guerre ont évidemment créé une légende nommée:

La Dame Blanche du château de Montségur

" Lorsque les nuages arrivent, lorsque le ciel s'assombrit, lorsque le tonnerre gronde, les habitants de la vallée, les bergers, et les montagnards savent qu'il faut quitter le pog de Montségur et vite rentrer. Une tempête en montagne, c'est terrible.

Mais si vous faites partie des fous ou des témérraires, Il est possible que vous assistiez à un phénomène étrange !!!!

Au dessus du village, près des murs du château en ruine, noircis par le carnage de 1244, apparaît une forme blanche qui marche lentement.

Esclarmonde est la fille du seigneur de Péreilhe, un des chefs de la résistance héroïque à Montségur. ECLAIR serait le synonyme d'Esclarmonde.

De loin, curieusement, cette apparition semble danser sous la pluie, jouer avec le vent, tourner avec la foudre en levant ses longs bras vers le ciel. Il semble que tous les démons du ciel soient attirés par elle.

Mais si vous vous approcher d'elle, vous entendrez au milieu du souffle du vent, des chants tristes, des mots de gémissements, et des pleurs à vous glacer le sang.

Esclarmonde pleure les victimes de ce mois de mars encore dans nos mémoires, où ces 250 amis cathare périrent sous le joug des seigneurs du Nord.

Lorsque la tempête s'éloigne, et que le soleil tente de se faire une place au milieu des denses nuages noires, la Dame blanche disparaît, non sans avoir jeter un dernier regard vers sa ruine.

Certains habitants affirment qu'elle est là pour nous prévenir d'une catastrophe, et nous protéger des flammes du ciel ..... mais ils ne le disent qu'avec les yeux plissés et à voix basse. "

La Dame Blanche

Voici que la nuit installe son ombre,

Et y tisse immuablement son jardin secret.

Sur l’étang, la lune contemple son pâle reflet,

Traversée d’une fine ondée de larmes sombres.

Déchirant les eaux froides et profondes,

Glisse vers la rive, la blanche dame.

Voici que sa douce voix murmure ce drame,

Qui jadis l’emporta sous ces noires ondes.

A travers les brumes évanescentes, elle erre,

Son âme rêvant de maintes vengeances

Et le cœur gonflé d’amères souffrances.

Ô Damnée créature ! assoiffée de sang, de colère !

Maudit soit l’infortuné qui croise son regard

Et se fige alors dans un sommeil éternel.

N’est-elle point la plus cruelle ?

                 Cette dame blanche au sourire blafard !

 

 


Commentaires

 

1. harfang  le 14-05-2012 à 11:25:46  (site)

j'ai visité ce château mais je n'ai pas vu cette dame Blanche... ça m'aurait bien plu pourtant. Moi qui adore tout ça...
Plein de bises

2. harfang  le 15-05-2012 à 11:38:57  (site)

c'est pas aussi le nom d'un dessert, la dame blanche ? Clin doeil

3. harfang  le 16-05-2012 à 08:36:35  (site)

et des bises en pagaille pour tenir jusqu'à lundi !
haaaaa le joli mois de mai, un pur régal Clin doeil
à bientôt

4. oceandetendrese  le 21-05-2012 à 09:27:25  (site)

la dame blanche , je crois aussi à tout cela ; j'aurai aimé visiter ce chateau, mais peut être qu'un jour, j'en aurais l'occasions

 
 
 
posté le 03-05-2012 à 07:41:22

La Soif de L'OR

La soif de l’or

Dans le monde chatoyant d’Ovide, peuplé de dieux tout-puissants et maladroits, de demi-dieux moins puissants et parfois un peu bornés, de monstres pathétiques ou grotesques, de héros aimés des hôtes de l’Olympe ou écrasés par le mauvais vouloir des mêmes, d’êtres humains innocents souvent et la plupart du temps victimes, de femmes belles et courageuses au point de se mesurer aux déesses, il fallait bien qu’apparût un jour... l’imbécile heureux. Même s’il était un roi parmi les hommes, force est d'admettre que Midas n’était pas le plus futé des habitants de ces terres méditerranéennes.

Le Pactole alors ne roulait pas dans son lit l’or qui attise la convoitise des humains... Suivi d’un chœur de bacchantes et de satyres, Bacchus longeait ce fleuve, ravi de visiter ses belles vignes du Tmolus.

Mais le vieux Silène, son père nourricier, manquait à l’appel. Il s’était laissé distancer, chancelant sous le poids de l’âge et du vin. Des bergers phrygiens l’ont retrouvé, l'ont enchaîné de fleurs tressées en guirlandes et mené auprès de Midas, leur souverain.

Ce prince sait depuis longtemps les mystères de Bacchus et reconnaît aussitôt le fidèle ministre du dieu. Il célèbre l’arrivée de l’hôte sacré par une orgie qui dure dix jours et autant de nuits. Lorsque l’aurore vient pour la onzième fois chasser les astres de la nuit, il accompagne Silène chez le jeune dieu qu’a nourri le vieil homme.

Heureux de retrouver Silène, Bacchus accorde un vœu à Midas. Celui-ci, sans beaucoup réfléchir, dit au dieu: "Fais que tout se change en or à mon contact". Bacchus tient parole, tout en regrettant déjà que le souhait de Midas ne soit pas des plus sages.

Le roi se retire, transporté de joie, et se félicite... du malheur qui l’attend. Il veut sur le champ vérifier son aubaine. Il touche à tout. Il arrache une jeune branche d’une yeuse et voilà qu’il tient entre ses doigts un rameau d’or. Il ramasse une pierre et la sent jaunir et devenir lourde dans sa main. Il coupe quelques épis et le voici avec une gerbe d’or sur les bras. Il attrape une pomme: on dirait un fruit des Hespérides. On lui verse de l’eau sur les mains et de ses doigts coule une pluie d'or liquide qui eût pu tromper la belle Danaé.

Tandis que toutes ses pensées roulent sur l’or, ses esclaves dressent sa table et la chargent de plats appétissants. Le pain qu’il touche, c’est étrange, se durcit sous ses doigts. Les mets qu’il porte à sa bouche se transforment en or sous ses dents. Le vin et l’eau qu’il mêle ruissellent sur son menton, or liquide encore! Il a faim, il a soif... et finit vite par maudire ces trésors malvenus! Ce qui fut naguère l’objet de ses vœux devient cause de sa haine.

Il lève au ciel ses bras qui brillent de l’or qu’il a créé bien malgré lui et s’écrie: "Pardonne-moi, Bacchus, et prive-moi d’un bien qui me rend si misérable!"

Les dieux, parfois, savent se montrer indulgents. Bacchus répond à la supplique de Midas. "Pour que tes mains ne se couvrent plus de cet or, va au fleuve qui coule près de la grande ville de Sardes. Remonte à sa source et plonge ta tête dans ses flots écumants. Lave ainsi, d’un coup, et ton corps et ton crime".

Midas grimpe jusqu’aux sources du Pactole et s’y baigne. Soudain l’onde se met à briller. Le fleuve maintenant roule un sable d’or. Le métal jaune luit partout: à sa surface, sur ses rives et même dans les champs qu’il arrose de ses flots. Midas est lavé de la funeste conséquence d’un vœu irréfléchi.

Délivré de sa malencontreuse soif de l’or, ennemi désormais des richesses, Midas n’aimera plus dorénavant que les champs et les bois. Mais il a beau se mettre au vert, son esprit reste épais, soupire Ovide qui sait déjà que sa sottise lui vaudra bientôt d’autres mésaventures.

 


Commentaires

 

1. harfang  le 04-05-2012 à 08:53:35  (site)

halalala l'argent ne fait pas le bonheur..... mais ça peut aider parfois d'en avoir un peu Clin doeil
hihihihi
je repasse mercredi ! bon WE à toi.
Bises

2. harfang  le 09-05-2012 à 13:07:49  (site)

coucou je suis de retour pour te faire des bises.
j'espère que tout va bien pour toi

3. oceandetendrese  le 11-05-2012 à 08:20:03  (site)

bonjour et très bon wek end , qui je l'espère sera ensoleillé chez toi ; ici il fait un temps superbe, je vais en profiter pour aller me ballader cet après midi bisous

4. harfang  le 11-05-2012 à 09:37:51  (site)

ce WE c'est relâche. Aucun départ de prévu. En plus ma moitié travaille samedi...
Passe un bon WE,
bisous

 
 
 
posté le 29-04-2012 à 20:56:16

ST Aphrodite

  • Saint Aphrodise :

Ce saint est considéré comme le premier évêque de Béziers. La première mention du sanctuaire abritant ses reliques nous vient du récit de deux moines de St Germain-des-Prés, en route pour l'Espagne et de passage à Béziers en 858.
Pourtant, selon le "Bréviaire de Béziers", au XIVème et XVème siècle, il était présenté comme évêque et confesseur, mort paisiblement un 22 mars.
C'est donc au XVIème siècle qu'une nouvelle mouture de la légende apparait et que sa décapitation, ainsi que celle de ses 3 disciples, est relatée. C'est à la même époque, et pour la première fois, qu'il est fait mention de son fidèle chameau. La date de son exécution est alors fixée au 28 avril alors que celle de la translation des reliques est fixée au 22 mars. Ses reliques ont longtemps été utilisées en procession afin de calmer les calamités "divines" telles la sécheresse ou les épidémies de peste.

Vers l'an 250, Aphrodise, fuyant la persécution des romains contre les chrétiens, arrive d'Héliopolis, en Egypte, où il aurait été grand prêtre du temple de Mercure (d'autres disent qu'il était gouverneur d'Egypte, mais l'histoire semble contredire ce fait). D'après Alphonse Tostat, prélat Espagnol, Aphrodise serait entré dans le temple pour se reposer et les idôles se renversèrent d'elles-mêmes. Frappé par le miracle, l'homme renonça au culte des faux dieux. Certains disent que le nouveau converti reçut le baptème de Jean-Baptiste (mais ça colle mal avec l'an 250), d'autres disent qu'il fut baptisé par Saint Pierre, à Antioche, qu'il suivit jusqu'à Rome...

Aphrodise fit escale à Béziers avec son chameau. Il resta longtemps caché dans
une grotte. Ce saint homme, que Paul Serge, évêque de Narbonne, consacra premier
évêque de Béziers, eut une influence profonde sur la population et sut établir
le culte du christianisme ; mais, pour avoir voulu propager trop activement les
doctrines de Jésus-Christ, il mourut martyr et fut décapité sur la Place Saint-Cyr et sa tête jetée dans un puits.
Soudain les eaux remontèrent jusqu'à la margelle et le Saint ayant retrouvé sa tête, la portant entre ses mains, se dirigea vers l'extrémité septentrionale de la ville. Sur son parcours les gens répandaient des escargots et le Saint les effleurait sans en écraser aucun. Au carrefour dit aujourd'hui du Saint-Esprit, des tailleurs de pierre raillèrent le Saint en le voyant passer et le traitèrent de fou. Dieu les punit de leur irrévérence en les pétrifiant sur place et en maintenant leurs cous tordus dans l'attitude où ils se trouvaient (le souvenir de la vengeance divine fut perpétué par la représentation de neuf têtes de pierre rangées en saillie dans la muraille de l'ancienne Abbaye du Saint-Esprit et la rue prit de cette circonstance le nom de "Rue des Têtes"). Arrivé au bout de la ville, il s'ensevelit dans la grotte où il avait coutume de se rendre et qui n'est autre que la crypte de l'Eglise actuelle.Dessin des têtes par Anne de Rullman

Après le martyre de St Aphrodise, le chameau fut recueilli avec soin par les habitants qui fondèrent un fief pour son entretien

 Le corps du saint fut déposé dans un sarcophage ancien de marbre gris (celui que l'on peut voir actuellement dans l'église Saint-Aphrodise).
Ce tombeau transformé ensuite en baptistère possédait, d'après la tradition locale, certaines vertus : on venait de partout y faire baptiser les enfants afin de les préserver du "haut mal" et ceux qui en étaient atteints buvaient l'eau contenue dans le sarcophage pour s'en guérir.

D'après une autre ancienne tradition, les tâches rouges que l'on voit sur les parois de ce sarcophage, proviendraient du sang de ce saint.
D'autres rumeurs racontent, qu'après sa mort, son chameau fut remis, par un comte, Bernard, à des pauvres gens - une famille de potiers de l'actuelle rue Malbec - ainsi que quelques terres pour pourvoir à son entretien.
Lorsque le chameau mourut, le domaine fut affecté à la charité publique. De là l'origine des fêtes de Caritach (charité) et de la procession du chameau qui se déroulent en avril pour la fête de Saint-Aphrodise.

 


Commentaires

 

1. oceandetendrese  le 01-05-2012 à 08:56:11  (site)

coucou, bonjour et merci pour ces jolis brins de muguet que tu as apporté sur mon blog ; je te souhaite un bon 1er mai , quand à moi je prépare ma soirée anniversaire pour le 4 mai et oui je vais vieillir ! lol gros bisous à toi

2. harfang  le 02-05-2012 à 11:44:21  (site)

bine intéressant cette histoire. Ça m'a donné envie d'aller visiter ces villes du sud que je ne connais pas. Faut dire que la méditerranée n'est vraiment pas une de mes destination préférée... Des années que je n'y suis pas allée.
As-tu passé un bon WE ? hihihihi ça me fait drôle de dire ça un mercredi !
bisous

3. coconille-rouge  le 02-05-2012 à 18:08:16  (site)

bonsoir amie bloggeuse merci de ta visite ,je te souhaite une bonne soirée ,,,moi c'est marie claire

 
 
 
posté le 20-04-2012 à 20:07:51

Comment Coyote apporta le feu

Légende Amérindienne

 

comment Coyote apporta le feu

Comment Coyote apporta le feu

Il y a bien longtemps, le Peuple des Animaux n’avait pas de feu. Jour et nuit, ils s’entassaient dans leur gîte, dans l’obscurité et mangeaient leur nourriture crue. En hiver, ils avaient si froid que du givre recouvrait leur fourrure. Oh ! ils étaient bien misérables ! Mais un jour, le très vieux et sage Coyote réunit tout le monde.
- Nous avons tous entendu parler du feu, dit-il, mais ce feu est très loin en amont de la rivière… au bout du monde… Il est gardé par les Sœurs-aux-Vestes-Jaunes qui habitent le sommet d’une montagne enneigée. Elles sont mauvaises et ne veulent pas le partager… Mais écoutez tous ! Si nous nous aidons, si nous nous serrons les coudes, nous pourrons alors voler ce feu.
Des murmures de crainte au sujet des Sœurs-aux-Vestes-Jaunes, fusèrent de toutes parts dans l’assemblée – mais tout redevint calme lorsque Coyote leur exposa son plan.
Une fois ceci fait, il s’en alla.

Grand-père Coyote escalada lentement et patiemment la montagne du bout du monde. Quand enfin, il arriva à la maison des trois Sœurs-aux-Vestes-Jaunes, il aperçut de la fumée qui sortait du conduit de cheminée. Coyote regarda à l’intérieur et vit, assises autour du feu, les trois vieilles sœurs.
Coyote leur dit alors sur le ton le plus amical qui soit :
- Si vous me laissez entrer, je vous rendrai belles.
Suspicieuses, les trois sœurs rapprochèrent leur tête et répondirent :
- Entre… mais surtout… pas de mauvais tours, hein ? !.
Le vieil homme-coyote s’assit alors avec elles près du feu et prit entre ses doigts de pied un gros morceau d’écorce de chêne qu’il tint dans les flammes. Lorsque ce dernier fut transformé en charbon, il s’en servit pour dessiner sur le visage et le corps jaunes des trois sœurs, des rayures noires qui les embellirent.
- Maintenant, dit-il, si vous fermez les yeux, je vous ferai belles à jamais.
C’était là, la chance que Coyote devait saisir !… Dès que les Sœurs-aux-Vestes-Jaunes fermèrent leur yeux, il prit entre ses dents une braise de chêne, et aussi silencieux que la lune dans le ciel, se faufila au dehors.
Il dévala la montagne en courant, aussi rapide que le vent. Lorsque les trois sœurs s’aperçurent que Coyote les avait trompées, elle hurlèrent comme des folles – et comme elles aussi, volaient comme le vent et elles ne mirent pas longtemps pour rattraper Coyote. Elles étaient presque sur lui, lorsque Coyote trébucha et roula comme une boule de neige, atterrissant avec fracas au pied d’Aigle.
Attrapant la braise avec ses serres, Aigle étendit ses ailes et s’envola dans le ciel. Bien que l’aigle fut rapide, les Sœurs-aux-Vestes-Jaunes ne tardèrent pas à le rejoindre. Aigle soudainement, laissa alors tomber la braise. Au-dessous de lui, Lion des Montagnes la ramassa avec ses longues dents et bondit dans la neige. Toujours aussi furieuses, les trois sœurs se lancèrent à sa poursuite.
Elles étaient à deux doigts d’attraper Lion des Montagnes lorsque que Renard, surgissant de nulle part, s’empara de la braise enflammée et s’échappa à travers les cèdres et les pins géants. Le renard courut et courut encore jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus ; il était si essoufflé que sa respiration créait des nuages qui trahissaient sa piste. Très vite, les trois sœurs descendirent en piqué vers lui – mais au dernier moment, Ours apparut, s’empara du feu et s’élança parmi les ronces.
L’ours aussi était très rapide – mais les Sœurs-aux-Vestes-Jaunes ne l’étaient pas moins et l’ours finit lui-aussi par tomber d’épuisement. Juste à cet instant, Long-Ver-de-Terre prit le feu et s’en allant, étirant son corps entre les crêtes de trois montagnes.
Là, encore une fois, les trois sœurs, ne mirent pas beaucoup de temps pour le rattraper. Mais Juste sous leurs yeux, Tortue se faufila, prit le feu dans sa gueule et s’enfuit.
Mais la tortue était lente et l’une des sœurs ne mit pas longtemps à l’atteindre et la piqua à la queue.
- Aïe ! Aïe ! Aïe ! fit la tortue rentra aussitôt ses pattes et sa tête et se laissant rouler jusqu’au bas de la colline.
- Flump ! Flump ! Flump ! faisait sa carapace en roulant le long de la pente.
Les Sœurs-aux-Vestes-Jaunes s’affairaient déjà autour d’elle, lorsque la grenouille sauta de la rivière.
- Gulp ! fit-elle en avalant la braise – et elle replongea à nouveau dans la rivière.
Les trois sœurs prirent d’assaut la rivière, l’encerclèrent et coururent tout autour, une fois, deux fois, trois fois ; elle couraient si vite que la surface de l’eau en était toute agitée. Elles attendaient que la grenouille réapparaisse enfin – mais cette dernière, au fond de l’eau, retenait le feu et sa respiration.
Finalement, découragées – renonçant à la poursuite – les trois sœurs s’envolèrent et retournèrent au sommet de leur montagne du bout du monde.
Aussitôt qu’elles furent parties, la grenouille surgit de l’eau et pour pouvoir prendre sa respiration, recracha la braise brûlante qui atterrit dans les racines d’un saule, qui poussait sur la rive. L’arbre avala le feu et le Peuple des Animaux fut bien embêté.
Coyote alerté par les lamentations du Peuple des animaux, s’en vint et demanda :
- Que se passe-t-il ici ?
- Grand-Père, le saule a avalé le feu… peux-tu nous montrer comment le récupérer ?
- Bien sûr ! fit le très vieux et sage Coyote – qui connaît toutes choses en ce monde.
Il ramassa deux morceaux de saule, mit peu de mousse sèche sur l’un et avec l’autre frotta le premier à l’endroit où il avait déposé la mousse. Aussitôt le feu réapparut.
- Oooooh ! fit le Peuple des Animaux, émerveillé.
C’est depuis ce jour-là, où les êtres ont appris à faire du feu avec du bois, qu’ils peuvent se chauffer et cuisiner leur nourriture. Et ainsi, la nuit quand revient la saison du froid, ils s’assoient tous en cercle autour du feu et écoutent les Anciens raconter les vieilles histoires…
Légende amérindienne

 

 


Commentaires

 

1. oceandetendrese  le 21-04-2012 à 18:02:51  (site)

bonne soirée à toi et bonne nuit bises

2. harfang  le 23-04-2012 à 10:33:07  (site)

halala quelles sa....pes ces 3 là ! non mais garder pour elle le feu ? j'ai bien aimé ton histoire... et en plus elle réchauffe les coeurs !
merci et belle journée. Tiens je te passe le feu car il fait un peu frisquet !

3. harfang  le 25-04-2012 à 09:34:39  (site)

on aurait bien besoin d'un feu par ici ! brrrrrr ! l'hiver re frappe à la porte.
Milbiz

4. coconille-rouge  le 29-04-2012 à 16:03:41  (site)

bonsoir merci de ta visite sur mon nouveau blog ,,bonne soirée

 
 
 
 

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