AUX PAYS DES CONTES ET DES LEGENDES

LEGENDES DE TOUT PAYS, LIVRES MES PASSIONS

posté le 17-07-2012 à 23:43:27

fée Félicia la petite fée sans pouvoir

Par un bel après midi d’été un petit lutin malin se baladait tout près d’une
forêt enchantée. Il souriait à la vie en écoutant les oiseaux chantés, lorsqu’il
entendit un gémissement. C’était Félicia, une petite fée, qui pleurait à chaudes
larmes. Il s’approcha :

- « Mais pourquoi pleures-tu petite fée ? », demanda-t-il.
- « Je suis désespérée, j’ai perdue tous mes pouvoirs magiques », dit la Félicia en sanglotant.
- « Comment est-ce arrivé ? »
- « Je n’en sais rien, en fait, ce matin un Troll m’a demandé d’exhausser l’un de ses vœux et je n’ai pas pu le réaliser ».
- « Et quel était ce vœu ? », dit le lutin.
- Il voulait devenir le Troll le plus puissant et le plus riche de la montagne noire, et au moment d’exhausser son vœu rien ne s’est passé », dit la petite se mettant à pleurer de plus belle.
- « Ne t’inquiète pas petite Fée. Tu as de la chance, nous sommes à l’orée de la Forêt enchantée. On dit qu’une balade dans ces bois éclaire les esprits. Nous allons y entrer et essayer de trouver pourquoi tu as perdu tes pouvoirs. »

Félicia et le lutin malin entrèrent dans la forêt. Après quelques minutes de marches, ils furent interpellés par des craquements et une voix très grave.

- « Bonjour les amis », dit un grand chêne.
- « Bonjour Monsieur le chêne », répondirent-ils.
- « Que faites vous ici ? »
- « Je suis à la recherche de mes pouvoirs », dit timidement Félicia.
- « Pour trouver tes pouvoirs tu dois savoir d’où tu viens? » dit le grand chêne avant de redevenir un simple bout de bois.

Les deux amis restèrent un moment sans parler et puis le lutin malin demanda :

- « Eh bien Félicia ! Répond à la question. D’où viens-tu ? »
Félicia commença doucement :
- « Je viens des plaines dorées situées de l’autre côté de la montagne noire. Là d’où je viens les gens s’entraident, nous partageons nos biens, nous vivons en communauté. Mes parents sont des êtres formidables qui m’ont donné tout l’amour dont j’avais besoin. »

Ils marchaient en direction d’un lac où ils s’arrêtèrent pour continuer la conversation.

- « Tu as énormément de chance, Félicia d’avoir eu une vie si remplie d’amour », dit le lutin.
- « Oui tu as bien raison », dit une voix venue du fond du lac.
- « Mais qui est-ce? », s’étonna Félicia.
- « C’est moi la dame du Lac. »

Les deux amis se penchèrent au dessus de l’eau et virent un visage qui leur souriait.

- « Bonjour les amis, que faites-vous ici ? »
- « Je suis à la recherche de mes pouvoirs », répéta Félicia.
- « Pour trouver tes pouvoirs tu dois savoir qui tu es? » dit la voix du lac.

Félicia qui regardait toujours le fond du lac vit peu à peu le visage de la dame disparaître pour laisser place à sa propre image. Le lutin malin qui prenait plaisir à connaître sa jeune amie, lui demanda :
- « C’est vrai qui es-tu ? »
- « Je suis une fée qui en temps normal a des pouvoirs magiques. »
- « Oui mais encore, Félicia, qu’est ce qui te caractérise, quelles sont tes qualités et tes défauts », demanda le lutin.
- « Je suis prévenante, j’aime bien rendre service, aider les gens les rendre heureux. Je manque parfois de confiance en moi »

Ils arrivaient à la sortie du bois, Félicia découragée dit : « Nous voilà à la sortie du bois et je n’ai toujours pas retrouvés mes pouvoirs.

A ce moment le vent souffla :
- « Que cherches-tu ? Pour trouver la réponse écoute ton cœur. »

Le lutin malin, lui dit :
- « Répond à la question que te souffle le vent. »
- « Je chercher à retrouver mes pouvoirs. »
- « Mais pourquoi les cherches-tu ? », insista le lutin malin.
- « Pour pouvoir aider les gens … »
- « Eh bien voilà, jolie Félicia, je crois moi que tu n’as pas perdu tes pouvoirs qu’ils ont toujours été en toi ! »
- « Ah bon mais comment se fait-il, que je n’ai pas pu aider le troll alors ? »
- « N’as-tu pas compris chère fée, Ton don dois servir à aider les autres à leur apporter bonheur et amour. Le Troll n’avait tout simplement pas besoin de toute cette puissance et de tout cet argent. »
- « Je te remercie, mon cher lutin malin, sans toi, je n’aurais pas compris. Tu sais petit lutin, toi aussi tu as un don, tu m’as aidé à retrouver mes pouvoirs magiques.

Les nouveaux amis sortirent de la forêt main dans la main, ils savaient maintenant que l’essentiel était de croire en soi pour que tout deviennent possible.

 


Commentaires

 

1. harfang  le 18-07-2012 à 07:12:23  (site)

très mignonne ton histoire ! je vais partir le coeur en fête profiter de 4 jours de plage.
Je t'embrasse bien fort et te dis à lundi Clin doeil

 
 
 
posté le 13-07-2012 à 23:04:20

La légende de ST Romain

 ST Romain

Tous les rouennais connaissent la Foire Saint-Romain. Mais qu'en est-il de la légende de Saint-Romain et la gargouille ?

Il y avait, dans les marécages qui bordaient la Seine, un épouvantable monstre qui dévastait les environs et que les rouennais terrorisés avaient appelé La Gargouille. Lorsque Saint Romain décida d'affronter la bête, la seule personne qui osa l'accompagner fut un condamné à mort. Le miracle se produisit : le monstre fut dompté par l'évêque et par sa croix, tenu en laisse avec une simple étole et ramené à Rouen par le condamné, qui par la même occasion venait de sauver sa vie. Quant à la Gargouille, on la brûla en place publique. Ce miracle donna lieu au « privilège de saint Romain » qui sauvait la vie d'un condamné tous les ans. Ce privilège disparut avec les autres la nuit du 4 août 1789...

                  Gargouille

Saint Romain fut évêque de Rouen dans la première partie du VIIe siècle. Son nom est associé à la légende de la « Gargouille » : une sorte de monstre qui hantait les prés Saint-Gervais. L'évêque de Rouen voulut combattre cette espèce de dragon, mais seul un condamné à mort à qui l'on promit la vie sauve en cas de réussite, accepta de le suivre. La « Gargouille » fut capturée et brûlée vive et le prisonnier libéré... le roi Dagobert accepta d'accorder à l'évêché de Rouen le droit de libérer un criminel une fois par an, le jour de l'Ascension en souvenir de cet évènement.

Au xie siècle, les reliques du vainqueur et les restes du monstre furent placés dans la cathédrale de Rouen. Cet événement attira plus de 10 000 personnes parmi lesquelles des fermiers, des baladins, des conteurs d'histoire, des faiseurs de tours, etc. La même réunion eut lieu l'année suivante : la foire Saint-Romain était née.

Au Moyen Âge, la foire s'ouvrait par une grande cérémonie où l'on libérait un prisonnier condamné à mort, lui faisant soulever la fierte (châsse) contenant les reliques, en souvenir des services légendaires rendus autrefois par Saint Romain ; ce privilège fut renouvelé chaque année jusqu'en 1790. On ne parlait pas alors encore de foire Saint-Romain, mais de la foire du Pardon qui avait lieu sur les hauteurs, vers le quartier Beauvoisine, dans un vaste champ qui portait le nom de champ du Pardon. À cette époque, on y trouvait de tout : habits, meubles, bijoux, linge, chaussures,faïence, coutellerie, chaudronnerie... et de nombreux théâtres ambulants se chargeaient de l'animation. Le 23 octobre, jour d'ouverture, une grande vente de chevaux, de bœufs, de vaches, de moutons, d'ânes, de porcs, etc., s'y tenait.

Au xixe siècle, les marchands, toujours présents, se sont effacés peu à peu pour laisser place aux spectacles forains. Ainsi, nombreux sont les représentations théâtrales, les tableaux, les parades, les troupes équestres, les ménageries, les musées anatomiques, etc., qui envahissent les rues de Rouen.

La foire st Romain à Rouen sur les quais

En 1983, la Foire Saint-Romain quitte les boulevards et la place du Boulingrin pour s'installer sur les quais de la rive gauche. Les spectacles forains ont disparu au profit d'attractions toujours plus spectaculaires et lumineuses entourées de manèges et stands bien plus modestes, le tout offrant un spectacle féerique à perte de vue.

Confrontée à une fronde des forains, la mairie finit par revoir son projet d'aménagement des quais rive gauche. Les quais seront bien aménagés d'ici l'été 2013, mais en intégrant la présence de la foire. Paris Normandie.fr

La tour ST Romain

 


Commentaires

 

1. harfang  le 16-07-2012 à 08:40:53  (site)

bien dommage pour les condamnés cette nuit du 4 août !
je ne connaissais pas cette histoire...
Bon début de semaine !
moi je trépigne en attendant mercredi apm pour partir un long we en espagne... et peut-être trouver l'été ?
Bisous

 
 
 
posté le 12-07-2012 à 00:00:49

Un garçon c'est noyé pour une ombre

 Voici une chanson de Gloria Lasso qui peut aller aussi dans les légendes
 Un garçon s'est noyé pour une ombre

Sous la mer
Sous la mer
Un bateau qui l'a vue s'est perdu
Et l'on n'a jamais su rien de plus

Les pêcheurs qui ont peur de cette ombre
Sous la mer
Sous la mer
Aux veillées de l'hiver
Imaginent des histoires
Qui font croire
Aux mystères

La nuit, dans les eaux profondes
Elle disparaît doucement
Le jour, presque à fleur de l'onde
Elle danse au fil du courant

Mais je crois que ce n'est rien que l'ombre
Sous la mer
Sous la mer
D'un bateau qu'on a mis dans sa tombe
Et qui dort au fond de l'océan

 


Commentaires

 

1. harfang  le 12-07-2012 à 09:52:09  (site)

mmmmmmm pas mal cette chanson. Triste et mystérieuse. J'avoue que je ne connais pas du tout.
9 km de Paris ? on est presque voisine alors... de quel côté ? nous on est plutôt Est. Paris 5 pour l'habitat et Noisy le Sec et Créteil pour le travail...
Je suis contente que tu ailles mieux.
Plein de bises

2. harfang  le 13-07-2012 à 08:41:12  (site)

et même plus pour le we ! je pense que ce sera couette... en hiver j'aime bien m'y lover en regardant la télé. J'ai recommencé la série des Aliens... vu avant hier le 1 qui n'a pas vieilli malgré ses trente ans révolus !
bisous bisous

 
 
 
posté le 26-06-2012 à 20:15:02

légende méroningienne

  

Légendes mérovingienne

L'origine des Mérovingiens est toujours un mystère, elle a alimenté des récits légendaires : On trouve l'origine des Mérovingiens dans la Grèce Antique notamment en Arcadie, peuple d'origine de Callisto (que Zeus changea en une constellation : la Grande Ourse), ses habitants participèrent notamment à la guerre de Troie. Cette peuplade traversa alors le Rhin pour se lier aux Francs. Les habitants d'Arcadie sont issus selon la légende de l'une des douze tribus d'Israël. Les Mérovingiens avaient une marque de naissance (une croix rouge sur les omoplates), dans la Bible on trouve ce passage qui y fait allusion : « ... le très haut le protège tous les jours et demeure entre ses deux épaules ». Plus fantastique encore, certains avancent que les Mérovingiens seraient les descendants de Jésus Christ et de Marie-Madeleine. Après la crucifixion, Marie-Madeleine serait partie en Gaule et aurait enfanté là-bas. Ce mystère essentiel aurait été protégé par des associations secrètes tel que les Templiers. L'origine des Mérovingiens reste obscure, on raconte aussi que la femme de Clodion, enceinte deMérovée alla se baigner un jour dans l'océan, là elle fut séduite par « la bête de Neptune », un animal marin qui la rendit enceinte une seconde fois. Ceci pourrait expliquer en partie les pouvoirs surnaturels de quelques rois mérovingiens (guérisons, communication extra-sensorielle...). De grands noms sont affiliés aux Mérovingiens, c'est le cas de Godefroi de Bouillon (héros de la première croisade et roi de Jérusalem), ou les Habsbourg-Lorraine (dont est issue Marie-Louise épouse de Napoléon Ier) ou encore Alain Poher (président de la République à la mort de Pompidou). Godefroi de Bouillon serait selon la légende un proche descendant de Lohengrin, fils de Perceval (qui découvrit le Graal selon la légende arthurienne).

 

 


Commentaires

 

1. harfang  le 27-06-2012 à 10:39:36  (site)

je ne savais presque rien de tout ça... venu d'une des 12 tribus d'Israël ? une marque rouge à l'omoplate ?
vraiment très intéressant Clin doeil
bisous bisous

2. harfang  le 29-06-2012 à 08:33:17  (site)

et puis bon we !
bises

3. harfang  le 02-07-2012 à 10:20:40  (site)

c'est le bisous du début de semaine. Comme on ne sait pas de quoi demain est fait il vaut mieux prévoir ! hihihi Clin doeil

4. harfang  le 06-07-2012 à 09:52:30  (site)

bon WE macoumba, à lundi.
Bisous

édité le 06-07-2012 à 11:52:49

5. harfang  le 09-07-2012 à 08:40:48  (site)

alors ce we ?
dans quelle région es-tu exactement ? ici à Paris c'est l'automne depuis le mois d'avril... ça commence à faire long... Enfin comme ça je n'ai pas de regrets en allant au cinéma !
bisous bisous

 
 
 
posté le 19-06-2012 à 12:21:32

Légendes sur le thé

           4 légendes sur le thé

En 2737 avant notre ère quelque part en Chine, et plus précisément sous un arbre, se reposait un étrange empereur: Shennong, le "laboureur divin".Son corps était humain sa tête était celle d'un buffle et son être avait, semble-t-il, quelque chose de divin. Il fait partie des Trois Augustes avec Fuxi découvreur des trigrammes et de la divination et Huangdi qui instaura les noms de familles, les rites... Shennong, lui, apporta au peuple chinois l'agriculture (et notamment le riz, le soja, le millet, le blé, le sorgho).

Toutefois pour que les Chinois puissent aller au champ il fallait veiller à leur santé. C'est ce qu'il fit: il créa également cette médecine préventive, principalement à base de plantes, la médecine chinoise de l'époque. Nous lui devons ainsi le Shennong Bencao qui est le premier herbier de Chine

Ce jour là Shennong était donc, modestement, assis au pied d'un arbre sauvage. Certains racontent qu'à la suite de recherches sur les plantes il s'était intoxiqué. Il faisait bouillir de l'eau, afin de la purifier, lorsqu'une bise se leva et fit tomber deux-trois feuilles dans cette eau frémissante. Il la vit alors changer de couleur et fut réjoui du parfum qui s'en dégageait. Il décida de goûter et découvrit un breuvage à la fois riche en arômes et aux nombreuses vertus, dont celle d'aider à la désintoxication.

 

Les deux autres légendes, japonaise et indienne, nous parlent de Bodhidharma. C'était un prince indien qui au VI ème siècle partit en Chine prêcher le bouddhisme et fonder la secte Ch'an. Cette dernière se développera au Japon, près du 6 siècles après, sous le nom de zen.

Il avait fait le voeu de ne jamais dormir afin de ne pas voler un seul instant à sa mission. Malgré tout, un jour, épuisé il tomba de fatigue sur le bord d'un chemin. Et, pire encore, il rêva de femmes. A son réveil, ivre de colère, il s'arracha les paupières et les jeta. Quelques années après, en repassant au même endroit il vit que là où il avait jeté ses paupières deux arbustes avaient poussé. Des arbustes dont les feuilles ont le pouvoir de maintenir l'esprit en éveil

A la fin de sa vie il resta assis en méditation face à un rocher pendant neuf ans. Au bout de quelques années, assez lassé, il eut le geste curieux d'arracher des feuilles de l'arbuste qui poussait à proximité et de les mâcher. Il découvrit alors que ces feuilles permettaient à l'esprit de rester dans un état de concentration, chassant l'ennui. Il put ainsi poursuivre, sans bouger, sa méditation pendant neuf années. Son image finit par se graver sur le rocher et, quant à lui, il perdit l'usage de ses jambes.

Présentés dans ces trois légendes, nous sommes bien entendu, en présence de théiers sauvages.

 

La

légende chinoise nous présente le thé sous son aspect médicinal. Une confusion avec l'idéogramme d'une plante amère "T'u" fait remonter le thé très loin dans le passé. En fait le thé, consommé certainement un peu avant notre ère mais guère plus, n'apparut d'abord que comme une boisson médicinale sous les Han de l'Ouest (206 av. JC à 24 ap. JC). Ce ne qu'à la fin de la dynastie Han de l'Est (25 à 220) et pendant l'époque des Trois Royaumes (220 à 280) qu'on en fit une boisson quotidienne puis, à partir de la deuxième moitié de la dynastie Tang (618 à 907), un allié des poètes et autres esthètes.Les légendes indiennes et japonaises font remonter l'apparition du thé très tardivement: VI ème siècle après JC. Sachons que les premiers théiers au Japon furent apportés au début du IXéme siecle et

 que ce furent les moines Zen qui développèrent sa culture dans l'île. Quant à l'Inde on y découvrit des théiers que tardivement (première moitié du XIXème siècle) où le secret de la présence de théiers avait été le privilège de quelques tribus vivant dans la jungle de l'Assam.

Et puis il y a cette quatrième légende:

Un homme était parti de son village à la recherche de l'éveil. Après de longues années, d'épreuve en épreuve, il était devenu un vagabond, un indésirable de nos bourgades. Un soir il se posa dans une forêt dense. Il fit un feu et pensa à tout ce qu'il avait vu, vécu et compris: des morceaux de lumière, de vérité... mais rien d'un éveil. Il se décourageait un peu lorsqu'il entendit, en haut d'un arbre, un oiseau chanter: "j'ai la dernière vérité. J'ai la dernière vérité. Elle est à celui qui viendra la chercher..." .

L'homme entreprit alors de monter tout en haut de cet arbre. L'escalade était difficile et dangereuse. Au fur et à mesure qu'il grimpait vers cette dernière vérité, il devait lutter contre le vertige. Il se guidait au chant de l'oiseau sans jamais l'apercevoir. Il parvint enfin à la cime et, baigné dans une somptueuse lumière dorée, il vit le soleil se coucher, les étoiles apparaître mais nul oiseau. Toutefois la voix, sortant de nulle part et de partout à la fois, lui dit: "tu es venu accueillir une dernière vérité alors reçois-la et pars l'offrir aux hommes qui te croiront."

     

A ce moment toutes ses questions se changèrent en réponses et ses réponses en questions. La lumière devint ombre et de l'ombre naquit la lumière. Tous ces morceaux de vérités éparses s'assemblèrent pour former une vérité nouvelle multiple et entière. Ainsi sa dernière vérité devint sa première. Son coeur se mit à sourire et son sourire à dire les mots de son coeur. Alors, sans redescendre de l'arbre, éveillé et léger il put continuer son chemin chevauchant quelques vents d'une sauvage sagesse.

Depuis, cet arbre du passage, de la métamorphose, qui était un théier sauvage, est vénéré. Certains d'entre nous offrent ou reçoivent quelques unes de ses feuilles, attentifs à tout ce qu'elles pourraient, dans l'éclat doré d'une tasse, nous dire ou nous chanter, sensibles à tout appel.

 

 


Commentaires

 

1. pouty88  le 20-06-2012 à 06:45:37  (site)

bonjour
ah cool super articles .
moi avec du thé je fait du komboucha ,c'est une boisson a base de thé fermenter et de sucre ,c'est super bon et très bon pour différent problème de santé ;
bonne journee
pouty

2. harfang  le 20-06-2012 à 09:42:28  (site)

super ces 4 légendes. Brrrr celle où il arrache ses paupières... quelle horreur !
Je me suis mise au thé le matin depuis quelques mois. J'ai eu du mal à trouver celui qui me convenait le mieux pour le matin, mais finalement, un bon thé noir tout simple a régalé mes papilles.
Le café et surtout le nes que je prenait le matin favorise le cholestérol. J'ai du donc changer mon fusil d'épaule.
Merci pour toutes ces belles histoires
bisous

3. harfang  le 25-06-2012 à 08:49:42  (site)

il est encore temps pour une tasse de thé ? mmmmmmmoui, il n'y a pas d'heure pour en boire !
Bises et bonne journée Clin doeil

 
 
 
 

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