AUX PAYS DES CONTES ET DES LEGENDES

LEGENDES DE TOUT PAYS, LIVRES MES PASSIONS

posté le 16-02-2010 à 23:22:41

ST Michel

 

L'histoire du Mont Saint-Michel commence par une légende :

Saint-Michel fut un jour appelé à se battre contre le démon qui, pour livrer combat, s'était transformé en un dragon redoutable. La bataille, commença sur le mont Dol en Bretagne. Satan, assisté par ses hordes maléfiques, se battit farouchement. Le combat à l'issue incertaine se poursuivit dans le ciel pendant plusieurs jours avant que le dénouement ne se produise à des lieux de là sur le mont Tombe, (Mont Saint-Michel).

Aubert, évêque d'Avranches, qui est témoin du combat; reçoit en songe l'ordre de saint-Michel de lui construire un lieu de dévotion à l'endroit où il a vaincu le Malin. Le pauvre évêque craignant la folie n'ose rien faire et décide d'attendre. L'archange se manifeste une seconde fois mais Aubert doute encore. À la troisième manifestation, Aubert ne peux plus douter. Saint-Michel, furieux, laisse dans son crâne une preuve indéniable : un trou circulaire. Mais l'évêque ne doit pas trop en souffrir car il ne mourra que des années plus tard. Aujourd'hui son crâne est conservé dans la basilique d'Avranches.

 

 


La légende du crâne est-elle vrai ou fausse ? Nul ne le sait. Quoi qu'il en soit, l'histoire révèle qu'effectivement, en 708, Aubert fit construire un petit oratoire en forme de grotte pouvant contenir une centaine de personnes et que cette construction marque le début de ce qui sera le Mont Saint-Michel

Saint Michel est dans toute la chrétienté l'archange guerrier qui soumet les révoltés contre Dieu. Chef de la milice céleste, il est le défenseur de l'Église. C'est lui qui combat contre les anges rebelles et contre le Dragon de l'Apocalypse. Une partie de la légende de la fondation du Mont Saint-Michel est une transposition directe des textes bibliques.

 

Dans l'Apocalypse (XII, 7-9) Saint Jean nous dit en effet :

"Et il y eut une guerre dans le ciel :
Michel et ses anges combattirent contre le dragon.
Et le dragon et ses anges combattirent,
Mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut pas trouvée dans le ciel.
Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan,
Celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre,
Et ses anges furent précipités avec lui."

Le culte de Saint-Michel se développe d'abord en Orient. Il apparaît tôt à Byzance et à Alexandrie. En Occident, il se développe à partir des Ve et VIe siècles, d'abord en Italie et en France, ensuite en Allemagne avant de se répandre dans tout le monde chrétien.

 

 

 

 

Saint-Michel est très souvent représenté en chevalier et armure, armé d'une lance (parfois d'une épée de feu) et d'un bouclier orné d'une croix. Protecteur céleste, il terrasse le Démon (représenté habituellement sous forme de Dragon). Il est généralement à pied tandis que saint Georges combat le Dragon à cheval, ce qui permet de les distinguer. Mais surtout, saint Michel est ailé tandis que Georges ne l'est pas.

Saint Michel est invoqué en Occident surtout pour l'obtention de victoires militaires. Au Moyen Age, l'archange est également représenté pesant les âmes des morts car on le croyait capable de sauver les âmes de l'enfer.

 

 

 

 


 
 
posté le 16-02-2010 à 08:30:11

Saint Georges et le Dragon

 

 

 

St Georges et le dragon

 

Un jour, Georges arriva dans une ville de la Libye nommée Silène (Silcha). Or, dans un étang voisin de la ville vivait un dragon redoutable qui, maintes fois, avait mis en déroute les armées envoyées contre lui. Parfois, il s'approchait des murs de la ville et empoisonnait de son souffle tous ceux qui se trouvaient à sa portée.

Afin d'apaiser la fureur du monstre et l'empêcher d'anéantir la ville entière, les habitants convinrent de lui offrir chaque jour deux brebis. Bientôt, les brebis vinrent à manquer et les habitants durent se contraindre à les remplacer par des jeunes gens tirés au sort. Aucune famille ne fut exemptée du tirage et le jour de l'arrivée de saint Georges, le sort désigna pour victime, la fille unique du roi.

Georges arrive ce jour où, la jeune princesse attachée à un rocher près de l'étang, va être victime du dragon. Monté sur son destrier, il brandit bien haut son étendard et se jette bravement sur le monstre avec une fougue telle qu'il le renverse au sol. Il dit alors à la princesse: "Mon enfant, ne crains plus et place ta ceinture autour du col de ce monstre!" La princesse fit ainsi et le dragon, se redressant, se mit à la suivre comme un petit chien qu'on mènerait en laisse. La bête fut ensuite conduite par la princesse jusqu'à la ville où elle fut décapitée.

( Cette légende fut recueilli et adaptée pour l'Occident chrétien en
1265-66. par Jacques de Voragine dans La Légende dorée. )

 

Né en Cappadoce de parents chrétiens, St Georges fut officier dans l'armée romaine. Victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien (A.D.303), il fut livré dans la ville de Lydda (Lod en Israël) à de nombreux supplices (brûlé, ébouillanté, broyé sous une roue, etc.) auquel il survécut miraculeusement avant d'être décapité. Les actes de ce martyre ont été rédigés au VIe s. par Pasicrates.


Le culte et la llégende qui entourent Saint Georges prennent naissance au moyen orient et se propagent en Grèce, en Russie et dans toute l'Europe avec les croisades. On raconte parmi ceux-ci que leur victoire sur les Sarrasins à Antioche en 1098 serait due à l'apparition du saint qui seraient venus les encourager dans leur combat. Georges devint un des saints patrons de Gênes,

Venise et Barcelone, puis celui de l'ordre Teutonique. En outre, saint Georges est, dans toute la chrétienté, le patron des chevaliers.

L'Encylopaedia Brittanica nous informe que saint Georges est vénéré en Angleterre depuis le VIIIe s. Sa popularité fut telle qu'on lui attribua la nationalité anglaise et on fit de lui le saint patron de toute l'Angleterre, remplaçant ainsi Édouard le Confesseur dans le coeur des Anglais.

 

Personnifiant l'idéal chevaleresque, saint Georges est habituellement représenté à cheval (souvent sur un cheval blanc), en armure, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules. Cette bannière blanche à croix rouge , qui fut celle des croisés est à la base du drapeau actuel de la Grande Bretagne, l'Union Jack.

Le combat de Georges contre le dragon a donné lieu à une iconographie importante surtout à partir du XIIIe siècle. il symbolise la victoire de la Foi sur le Mal. Georges tient une lance (plus rarement une épée) et terrasse le monstre, tandis que la princesse prie, au second plan. La scène se passe à l'abri des murs d'une ville, parfois au bord de la mer.

 


Commentaires

 

1. Brunhilde  le 16-02-2010 à 14:06:43  (site)

Bonjour,
Pas mal cette histoire. J'adore les histoires de dragon.
Bonne après-midi

2. macoumba28  le 16-02-2010 à 21:20:05  (site)

Bonsoir,je vais faire mon possible pour en trouver des belles Bisou Passes une bonne nuit bien au chaud, car en ce moment, on est pas verni en beau temps.La Météo ne nous annonce rien de bon pour demain Bisou

 
 
 
posté le 15-02-2010 à 15:52:34

La légende de la ville D'IS ou YS

Quelle merveilleuse légende que celle d'un roi chrétien qui construira la plus belle et la plus opulente ville de toute l'Armorique avec l'aide des Korrigans, personnages folkloriques appartenant à la plus pure tradition celtique.

Une fois de plus, symbolique d'un combat inégale entre le christianisme triomphant et le druidisme celtique, la mystérieuse cité d'Is n'a pas encore livré tous ses secrets.

 

 

 

La légende raconte...

Le grand roi Gradlon (Gradlon Meur ) avait enlevé, au cours d'une expédition maritime sur les côtes de Scandinavie, une fée guerrière , qui était morte en lui donnant une fille, Dahut. Obsédé par la disparition de son épouse, il n'avait jamais retrouvé femme et avait élevé seul la petite Dahut qui était devenue une magnifique princesse. Lors d'une partie de chasse dans la forêt de Neved, le roi avait fait connaissance de saint Corentin, ermite chrétien qui avait réussi à le convertir à la nouvelle foi alors que sa fille restait profondément attachée aux anciens cultes. Pour contenter son enfant, Gradlon lui fit construire une magnifique citée: IS. Élevée sur un polder, elle était protégée de la mer par une digue. Des écluses, construites avec l'aide des Korrigans invoqués par Dahut, s'ouvraient à marée basses pour évacuer l'eau des rivières et se refermaient lors du flux. Les portes de la mer ne pouvaient s'ouvrir qu'au moyens de lourdes clés que le roi conservaient sur sa poitrine.

La cité d Ys

IS aurait donc couru peu de danger si elle n'avait été une cité aux mœurs dissolues, où la fille de Gradlon menait une vie de débauche et prenait chaque soir un nouvel amant qu'elle faisait étrangler au petit jour entraînant avec elle toute la population à se livrer aux pires dérèglements. Saint Gwenolé venait souvent de Landévennec pour tenter de rétablir la situation, mais les habitants ne l'écoutait guère ainsi... Dieu décida de livrer la ville à Satan.

Un prince inconnu fit son apparition dans la majestueuse citée d'Is et subjugua Dahut de son regard brûlant. Pour lui plaire, elle déroba au roi son père les fameuses clefs d'or et les lui remit.

La marée était à son plein lorsque les écluses furent ouvertes, le flots se précipitèrent et engloutirent la ville. Grâce à Saint Gwenolé, le roi Gradlon put se sauver à cheval, mais il dut pour cela, à la demande de l' évêque, repousser sa fille de la croupe de la monture, alourdie par le poids de la pécheresse. Ainsi, Gradlon poussa sa fille bien aimée dans les flots déchaînés et réussi ainsi à sauver son existence et celle de Saint Gwénolé.

 

Derrière eux, la mer recouvrait les toits des plus hauts édifices de la cité...

Les cloches de la cité sonnent encore...

Dans la mythologie celtique , Yann Brekilien nous affirme que " La submersion de la ville par un raz de marée, au Véme Siècle, a toutes les chances de n'être pas une légende, mais un fait historique dont le peuple a gardé un souvenir horrifié. Lors de certaines grandes marées, il est arrivée que la mer, au fond de la baie de Douarnenez, découvre des vestiges de construction et, sur la grève de Trezmalaouen, voisine de Ris, une forêt de chênes et d'ifs couchés, les racines vers le large, les branches vers la terre ferme. De plus, bon nombre de chaussée romaine convergent vers le fond de la baie de Douarnenez et s'enfoncent sous les eaux ... "

Nous avons pu constater nous même que sur la grève du Ris, à 2,5 km à l'est de Douarnenez, on peut voir aux grandes marées, un fragment de mur en brique romaine enfoncé dans le sable... D'ailleurs, l'enfoncement progressif, sous les flots, de la côte armoricaine est bien connu des géographes.

Ainsi, la merveilleuse cité d'IS bien qu'engloutie, ne semble pas totalement détruite. On raconte que les pêcheurs de Douarnenez, quand la mer est calme, on en bien des fois entendu sonner les cloches...

Paris engloutie ?

Is était la plus belle des capitales. Aussi, après sa disparition, Lutèce à vu son nom changé en Par Is qui signifie en Breton " pareille à Is ". D'ailleurs, une vieille Gwertz bretonne semble bien vouloir affirmer qu'un jour, la capitale armoricaine resurgira des eaux et retrouvera sa splendeur au détriment ... des parisiens.

Pa vo beuzet Paris
Ec'h adsavo Ker Is

Quand Paris sera englouti
Resurgira la ville d'Ys.

 

 

 


Commentaires

 

1. Brunhilde  le 15-02-2010 à 16:21:26  (site)

Bonjour,
Cet article est très intéressant. J'aime beaucoup la mythologie, mais hélas, la mythologie celtique mais quelque peu inconnue.
Bonne après-midi

 
 
 
posté le 14-02-2010 à 09:10:13

Recettes insolites, diverses ancienne

Bon dimanche et surtout bonne ST Valentin à tous 

 

Le dimanche est considéré soit comme le premier - traditionnellement - soit comme le dernier jour de la semaine. En ce jour, pour la plupart des chrétiens le Christ est célébré en tant que Seigneur. Il est traditionnellement considéré comme un jour de repos en Europe, depuis le règne de Constantin

              Une pluie de coeurs pour vous

Recettes diverses

En Auvergne, on conseillait au XVIIIe siècle, aux jeunes gens soucieux de séduire, de prendre de la moelle dans le pied gauche d'un loup et d'en faire une pommade à faire respirer à la jeune fille souhaitée. Chaque respiration augmenterait son amour !

 En Limousin, au cours des bals, le danseur pouvait placer dans le sabot de sa cavalière et à son insu (ou la cavalière dans le sabot du cavalier) une tige de l'herbe dite du Saint-Sacrement : les deux jeunes gens ne pourraient dès lors plus se quitter.


Autres solutions : saupoudrer l'épaule du veston du jeune homme aimé, sans qu'il s'en aperçoive, d'une pincée de «poudre de chauve-souris» (cendres d'une chauve-souris incinérée par les bons soins d'une «sorcière» de village) ; ou bien cueillir une feuille de lierre sans la regarder, la placer sur le cœur du garçon quelques instants, puis la rapporter chez soi et la glisser sous son oreiller...


On pouvait aussi écrire sur un petit papier Aumus Porte aunnus bretingué, l'entourer de beurre et le faire avaler quand le soleil est couché à l'aimé(e)... mais sans qu'il soit découvert et recraché, c'est là toute la difficulté !


Dans le Berry, c'est plus simple : la jeune fille doit simplement faire manger au garçon un morceau de galette dans laquelle elle a mis du fil, symbole du lien qui va désormais les attacher.

 Encore plus simple : dans les Pyrénées, le garçon doit inscrire le prénom de la demoiselle sur trois feuilles de laurier et parvenir à les glisser en secret sous son oreiller

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 13-02-2010 à 02:04:33

SAMEDI. Saturne

 

 

Samedi

Le samedi est le sixième jour des semaines légales (le septième et dernier dans certaines traditions). Le mot samedi est issu du bas latin Sambati dies, variante d'origine grecque de Sabati dies signifiant « jour du sabbat »

Les Romains associaient ce jour à Saturne ; on retrouve encore cette étymologie dans :

l'anglais Saturday,

le breton Sadorn, à la fois nom du dieu et du jour.

saturne est la sixième planète du système solaire. C'est une planète géante gazeuse, la seconde en masse et en volume après Jupiter. Son nom vient du dieu romain Saturne.

1. Historique

Saturne étant visible à l'œil nu la nuit, la planète est connue depuis l'Antiquité. En 1610, Galilée, en braquant son télescope vers Saturne, en observe les anneaux mais ne comprend pas ce qu'il en est, décrivant que la planète aurait des « oreilles ». En 1612, la Terre passant dans le plan des anneaux, ceux-ci disparaissent. En 1613, ils réapparaissent sans que Galilée puisse émettre une hypothèse quant à ce qu'il observe.

En 1655, Christiaan Huygens, en utilisant un télescope bien plus puissant, comprend que la planète est en réalité entourée d'un anneau, qu'il pense être solide.

Dans la dernière moitié du XXe siècle, Saturne fut visitée par plusieurs sondes spatiales, Pioneer 11 en 1979, Voyager 1 en 1980 et Voyager 2 en 1981. La sonde Cassini-Huygens s'est mise en orbite autour de Saturne le 1er juillet 2004 pour étudier le système saturnien, avec une attention particulière pour Titan.

samedi vient en français de jour du sabbat, mais en anglais Saturday, jour de Saturne.


 

 

 


 
 
 

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