L'ondine de la cascade.
Il y avait autrefois au château du Nideck une belle et noble dame, l'épouse du puissant seigneur de ce lieu. Comme elle se trouvait sur le point d'accoucher, toutes les fées du voisinage se donnèrent rendez-vous autour de son lit et assistèrent à la naissance d'une ravissante petite fille.
Parmi les dons qu'elle reçut, l'un consista en une constance à toute épreuve, cadeau de sa marraine, doyenne de fées, qui s'engagea en même temps à protéger sa filleule tant qu'elle resterait sage.
La demoiselle du Nideck, arrivée à l'âge de seize ans, réunissait toutes les qualités physiques et morales qu'on peut désirer chez une jeune fille: teint de lis légèrement coloré par les roses, yeux bleus comme l'azur du ciel, blonde et luxuriante chevelure, taille svelte et élancée, bouche épanouie par de continuels sourires, âme aussi pure que le cristal des eaux de la montagne. Bref, c'était la plus gracieuse, la plus belle filleule que pût souhaiter la fée la plus difficile.
Cette charmante enfant avait l'habitude, chaque jour, après avoir cueilli les fleurs des prairies, de s'endormir à l'ombre des arbres des forêts.
Une fois, hélas! elle se réveilla au pouvoir de quatre cavaliers qui, malgré ses larmes et ses prières, l'emportèrent au château de Wagenbourg. Le seigneur qui l'avait fait enlever vint la trouver, lorsqu'elle eut bien pleuré, et chercha à la consoler; il était jeune et beau; il fut si éloquent, si persuasif qu'il finit par triompher du coeur de sa captive.
La nuit qui suivit, la fée apparut à la jeune comtesse, lui annonça que sa mère allait mourir de douleur, et l'engagea à retourner auprès d'elle. "Et lui, répondit-elle, si je le quitte, il en mourra! " En présence de ce refus, la fée se retira, lui prédisant que sa punition serait d'aimer toujours son séducteur.
Le sire de Wangenbourg se lassa bien vite de son amour, et pour se débarrasser de celle qui cependant lui avait tout sacrifié: son honneur, sa vie et même celle de ses parents, résolut de la faire périr.
Il l'accusa d'aimer un de ses pages; mais elle, se jetant à ses pied, lui jura qu'elle n'aimait et n'aimerait que lui seul. Feignant de ne pas la croire, il lui ordonna, pour éprouver sa constance, d'aller remplir un vase énorme à la cascade du Nideck.
La pauvre enfant entreprit ce long et pénible voyage, à travers les rudes sentiers de la montagne. Pliant sous le poids de sa lourde charge, elle s'affaisse à chaque pas, puis reprend courage en répétant tout bas: "Je l'aimerais toujours! "
la tortue a toujours été essentiellement un symbole de longévité et de
Légende des trois tortues du marne de Te-Vai -Toa à Raiatea
La belle Tehaotoa vivait paisiblement sur l'île de Raiatea jusqu'au jour où son époux Pofatu se détourna d'elle pour une femme bien plus jeune. Pofatu ne lui accordait plus aucun intérêt et quitta le foyer conjugal. Tehaotoa partit à sa recherche, guidée par son dieu protecteur qui lui apparut sous la forme d'un petit coucou, uriri. Désespérée, elle se rendit à Opiti, Punarii et Reiauratetaipaaroa, en vain... Elle poursuivit sa route en dépit de la fatigue et des larmes qu'elle pouvait verser. Elle arriva finalement en bordure de mer et décida de s'y reposer. Là, elle fit la rencontre de deux autres femmes, elles aussi délaissées par leurs maris et devint amie. Elles chantèrent leurs malheurs dans un uîe (chanson) mélancolique. Leurs maris qui furent probablement touchés par tant de reproches vinrent leur demander pardon, sans succès. Leurs dieux protecteurs transformèrent aussitôt les trois femmes en petites tortues incrustées dans une roche. Le dieu de Tehaotoa les transporta ensuite sur l'île de Maupiti. Et depuis ce jour, la passe de Maupiti est très difficilement franchissable. Les sanglots des trois femmes tortues seraient à l'origine des vagues impressionnantes
1. harfang le 08-02-2011 à 08:53:21 (site)
étrange histoire que celle là merci du partage, comme d'hab
perce-neige est une fleur associée à la chandeleur car il fleurit à cette époque de l'année
Le perce-neige et ses légendes
Au plus fort de l'hiver, le perce-neige qui fleurit annonce qu'il aura une fin.
Une légende raconte la naissance du perce-neige : Dans des temps très reculés alors qu'elle se battait avec la sorcière Hiver, qui ne voulait pas lui laisser la place, la belle fée Printemps se coupa au doigt. Quelques gouttes de sang tombèrent sur la neige et la firent fondre. Aussitôt, une fleur poussa à la place et ainsi la fée printemps triompha de la sorcière hiver.
Une autre dit qu'il devint le symbole de l'espoir lorsque Adam et Eve furent chassés du paradis. Alors qu'Eve désespérait en pensant que l'hiver durerait toujours, un ange apparut qui transforma une partie des flocons de neige en fleurs pouvant que l'hiver devrait un jour céder sa place au printemps..
La chandeleur, c'est aussi la fête de la météo ! Impatient de voir les beaux jours revenir, on se lance à fond dans les prévisions : Pour la chandeleur, l'hiver meurt ou prend rigueur.
Le 2 février, c'est le plein hiver. Brrrrrr......Alors, on fait la fête pour se consoler et préparer l'arrivée du printemps. C'est la chandeleur dont le nom vient de chandelles, bien utiles pour apporter un peu de gaieté lorsqu'il fait sombre.
En France, on croyait que dans la nuit du 1er février, à minuit, l’ours sortait de son antre pour observer le ciel :
Si le ciel est clair, si les étoiles brillent, il se lèche la patte et y rentre à nouveau. L’hiver n’est pas fini, il y aura encore 40 jours de mauvais temps.
Si, au contraire, le ciel est couvert de nuages, s’il pleut ou s’il neige, il ne retournera plus dans sa tanière. Car, dit-il, l’hiver est terminé. Voici le beau temps.
Selon la légende, Merlin l'enchanteur fût le premier à avoir le plaisir de déguster une crêpe lorsque la fée Viviane renversa sur la pierre chaude du foyer la bouillie qui mijotait dans son chaudron Autrefois, on faisait sauter les crêpes avec une pièce d'or dans la main pour s'assurer la richesse l'année à venir.
La fête de la chandeleur a été créée par des papes chrétiens pour remplacer des fêtes romaines qu'ils trouvaient trop olé olé : les Parentalia, fêtes en l'honneur des morts que l'on veillaient en s'éclairant de cierges et de torches et en honorant Pluton et les dieux,
On fêtait aussi Proserpine, femme de Pluton, dieu des enfers, que l'on célébrait par des courses aux flambeaux.
Enfin à cette date, il y avait aussi les Lupercales, fêtes établies en l'honneur de Pan, et qui étaient accompagnées de rites un peu étranges (sacrifices de bouc, rires et courses).
Chez les celtes, il y avait aussi une fête à cette date : la fête de la déesse celte Brigid, C'était une fête de la purificatioretour de la vie en cette fin d'hiver. C'était aussi une déesse du feu et du soleil.
Le 2 février, en Angleterre et en Irlande, pas d'ours. Donc, on s'intéressait aux hérissons qui hibernent et qui ressortent de leur trou à la même époque. Si en sortant ce jour là, il voyait leur ombre (donc s'il y avait du soleil), mauvais signe, l'hiver durerait six semaines de plus.
La légende est allée aux Etats-Unis dans les bagages des immigrants. Mais comme là bas les hérissons étaient rares, ce sont les marmottes qui ont pris leur place et le 2 février est le jour des marmottes
1. harfang le 02-02-2011 à 14:05:27 (site)
quoiqu'il en soit c'est une invention drôlement bonne ! merci de partager toutes ces infos, c'est toujours intéressant.
Bonne soirée crêpes alors ???
2. harfang le 03-02-2011 à 12:50:39 (site)
toujours pas de crêpes à l'horizon de ma table... dommage
3. harfang le 07-02-2011 à 10:18:38 (site)
bisous d'un début de semaine sous le soleil ! que du régal !
LA REINE DES POISSONS
Il y avait dans la province du Valois, au milieu des bois de Villers-Cotterêts, un petit garçon et une petite fille qui se rencontraient de temps en temps sur les bords des petites rivières du pays, l'un obligé par un bûcheron nommé Tord-Chêne, qui était son oncle, à aller ramasser du bois mort, l'autre envoyée par ses parents pour saisir de petites anguilles que la baisse des eaux permet d'entrevoir dans la vase en certaines saisons. Elle devait encore, faute de mieux, atteindre entre les pierres les écrevisses, très nombreuses dans quelques endroits.
Mais la pauvre petite fille, toujours courbée et les pieds dans l'eau, était si compatissante pour les souffrances des animaux, que, le plus souvent, voyant les contorsions des poissons qu'elle tirait de la rivière, elle les y remettait et ne rapportait guère que les écrevisses, qui souvent lui pinçaient les doigts jusqu'au sang, et pour lesquelles elle devenait alors moins indulgente.
Le petit garçon, de son côté, faisant des fagots de bois mort et des bottes de bruyère, se voyait exposé souvent aux reproches de Tord-Chêne, soit parce qu'il n'en avait pas assez rapporté, soit parce qu'il s'était trop occupé à causer avec la petite pêcheuse.
Il y avait un certain jour dans la semaine où ces deux enfants ne se rencontraient jamais... Quel était ce jour? Le même sans doute où la fée Mélusine se changeait en poisson, et où les princesses de l'Edda se transformaient en cygnes.
Le lendemain d'un de ces jours-là, le petit bûcheron dit à la pêcheuse: « Te souviens-tu qu'hier je t'ai vue passer là-bas dans les eaux de Challe pont avec tous les poissons qui te faisaient cortège... jusqu'aux carpes et aux brochets; et tu étais toi-même un beau poisson rouge avec les côtés tout reluisants d'écailles en or.
- Je m'en souviens bien, dit la petite fille, puisque je t'ai vu, toi qui étais sur le bord de l'eau, et que tu ressemblais à un beau chêne-vert, dont les branches d'en haut étaient d'or..., et que tous les arbres du bois se courbaient jusqu'à terre en te saluant.
- C'est vrai, dit le petit garçon, j'ai rêvé cela.
- Et moi aussi j'ai rêvé ce que tu m'as dit : mais comment nous sommes-nous rencontrés deux dans le rêve ?...»
En ce moment, l'entretien fut interrompu par l'apparition de Tord-Chêne, qui frappa le petit avec un gros gourdin, en lui reprochant de n'avoir pas seulement lié encore un fagot.
- Et puis, ajouta-t-il, est-ce que je ne t'ai pas recommandé de tordre les branches qui cèdent facilement, et de les ajouter à tes fagots ?
- C'est que, dit le petit, le garde me mettrait en prison, s'il trouvait dans mes fagots du bois vivant... Et puis, quand j'ai voulu le faire, comme vous me l'aviez dit, j'entendais l'arbre qui se plaignait.
- C'est comme moi, dit la petite fille, quand j'emporte des poissons dans mon panier, je les entends qui chantent si tristement, que je les rejette dans l'eau... Alors on me bat chez nous !
- Tais-toi, petite masque ! dit Tord-Chêne, qui paraissait animé par la boisson, tu déranges mon neveu de son travail. Je te connais bien, avec tes dents pointues couleur de perle... Tu es la reine des poissons... Mais je saurai bien te prendre à un certain jour de la semaine, et tu périras dans l'osier... dans l'osier !
Les menaces que Tord-Chêne avait faites dans son ivresse ne tardèrent pas à s'accomplir. La petite fille se trouva prise sous la forme de poisson rouge, que le destin l'obligeait à prendre à de certains jours. Heureusement, lorsque Tord-Chêne voulut, en se faisant aider de son neveu, tirer de l'eau la nasse d'osier, ce dernier reconnut le beau poisson rouge à écailles d'or qu'il avait vu en rêve, comme étant la transformation accidentelle de la petite pêcheuse.
Il osa la défendre contre Tord-Chêne et le frappa même de sa galoche. Ce dernier, furieux, le prit par les cheveux, cherchant à le renverser; mais il s'étonna de trouver une grande résistance : c'est que l'enfant tenait des pieds à la terre avec tant de force, que son oncle ne pouvait venir à bout de le renverser ou de l'emporter, et le faisait en vain virer dans tous les sens.
Au moment où la résistance de l'enfant allait se trouver vaincue, les arbres de la forêt frémirent d'un bruit sourd, les branches agitées laissèrent siffler les vents, et la tempête fit reculer Tord-Chêne, qui se retira dans sa cabane de bûcheron.
Il en sortit bientôt, menaçant, terrible et transfiguré comme un fils d'Odin; dans sa main brillait cette hache scandinave qui menace les arbres, pareille au marteau de Thor brisant les rochers.
Le jeune roi des forêts, victime de Tord-Chêne, - son oncle, usurpateur, - savait delà quel était son rang, qu'on voulait lui cacher. Les arbres le protégeaient, mais seulement par leur masse et leur résistance passive...
En vain les broussailles et les surgeons - s'entrelaçaient de tous côtés pour arrêter les pas de Tord-Chêne, celui-ci a appelé ses bûcherons et se trace un chemin à travers ces obstacles. Déjà plusieurs arbres, autrefois sacrés du temps des vieux druides, sont tombés sous les haches et les cognées.
Heureusement, la reine des poissons n'avait pas perdu de temps. Elle était allée se jeter aux pieds de la Marne, de l'Oise et de l'Aisne, - les trois grandes rivières voisines, leur représentant que si l'on n'arrêtait pas les projets de Tord-Chêne et de ses compagnons, les forêts trop éclaircies n'arrêteraient plus les vapeurs qui produisent les pluies et qui fournissent l'eau aux ruisseaux, aux rivières et aux étangs; que les sources elles-mêmes seraient taries et ne feraient plus jaillir l'eau nécessaire à alimenter les rivières; sans compter que tous les poissons se verraient détruits en peu de temps; ainsi que les bêtes sauvages et les oiseaux.
Les trois grandes rivières prirent là-dessus de tels arrangements que le sol où Tord-Chêne, avec ses terribles bûcherons, travaillait à la destruction des arbres, - sans toutefois avoir pu atteindre encore le jeune prince des forêts, - fut entièrement noyé par une immense inondation, qui ne se retira qu'après la destruction entière des agresseurs.
Ce fut alors que le roi des forêts et la reine des poissons purent de nouveau reprendre
Leurs innocents entretiens
Ce n'étaient plus un petit bûcheron et une petite pêcheuse, - mais un Sylphe et une Ondine, lesquels, plus tard, furent unis légitimement.
1. harfang le 04-02-2011 à 10:58:56 (site)
Bien belle histoire pour bien commencer le WE que te souhaite bien bon !
petite légende autour de la paella
Dans un petit village de la région de Valence, lors d'une bataille, un khalife
avait fait prisonniers tous les hommes du village
Il appela celle que l'on considérait comme la meilleure cuisinière du coin
et lui demanda de préparer un plat comme il n'en avait jamais connu
La belle Valencienne lui cuisina du riz avec ce qu'elle avait sous la main...........
Le khalife s'en léchant les babines la félicita et pour la remercier, libéra son père et son époux
Le lendemain, la belle arriva avec un nouveau plat de riz, différent : concocté avec des restes
du repas de la veille, sélectionnés dans la cuisine du khalife
1. lafianceedusoleil le 26-01-2011 à 22:28:14 (site)
coucou Macoumba,
quelle magnifique légende, elle est bien belle. Je ne la connaissais pas.
Pour ma part, j'adore la paella. Justement, la semaine de Pâques, je vais quelques jours à Madrid, je ne manquerai pas d'en savourer.
Je te souhaite une bonne fin de journée et une douce nuit.
Bisou
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2. harfang le 27-01-2011 à 10:37:32 (site)
Cette légende est des plus alléchante de plus que la paëlla est mon plat préféré !
MMMMMMMMmmmmmmmm et malheureusement je ne sais pas la faire moi-même. Va falloir que je me lance
3. harfang le 28-01-2011 à 17:58:37 (site)
bon WE ! décidément tout ça m'ouvre l'appétit... vivement que l'heure passe... bientôt l'heure de diner
Commentaires
1. harfang le 09-02-2011 à 13:52:13 (site)
Très jolie histoire... bonne journée à toi