AUX PAYS DES CONTES ET DES LEGENDES

LEGENDES DE TOUT PAYS, LIVRES MES PASSIONS

posté le 12-04-2011 à 22:18:38

Bonsoir,pas de courage en ce moment j'en suis désolée.Merci de ta constance sur mon blog Harfang.

Macoumba

 


Commentaires

 

1. harfang  le 13-04-2011 à 11:56:20  (site)

ça fait rien, je viens juste te dire bonjour bonsoir... j'attendrais (non sans impatience) Clin doeil tes prochains articles qui sont toujours intéressants et qui m'apportent toujours quelque chose. J'espère que ça va ?
Bises

2. harfang  le 13-04-2011 à 12:09:07  (site)

j'avais mis un mot mais il n'est pas apparu...

3. harfang  le 13-04-2011 à 12:09:42  (site)

ah mais si, le voilà... désolé de tout ces posts intempestifs !!! Rire

4. harfang  le 14-04-2011 à 12:31:24  (site)

c'est encore moi Rire

5. harfang  le 15-04-2011 à 09:06:19  (site)

des bisous pour tenir le WE, car je viens rarement ces jours là.

6. harfang  le 18-04-2011 à 10:16:12  (site)

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7. harfang  le 18-04-2011 à 10:16:13  (site)

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8. harfang  le 20-04-2011 à 11:50:04  (site)

tu t'inquièteras pas, hein ? je pars quelques jours ! hihihi ! et sans ordi !
Pleins de bises

9. harfang  le 26-04-2011 à 07:37:36  (site)

revenue les poches remplies de chocolat ! tiens en voilà quelques uns pour bien commencer la semaine Souriresmiley_id117195

10. harfang  le 28-04-2011 à 11:43:52  (site)

comme demain je termine plus tôt, 35 heures obligent, je te fais des bisous en avance car je ne suis pas sûr de revenir avant lundi prochain... Sourire

 
 
 
posté le 04-04-2011 à 22:20:30

CYBELE- RHEA

 

 

RHEA - CYBELE

 

 

La Grande Déesse de Phrygie, dite aussi Grande Mère (Magna Mater), ou Mère des dieux, surnommée, suivant les localités: déesse du Didyme, de l'Ida, des Bérécynthes, etc., et identifiée par les Grecs avec Rhéa, mère de Zeus.
Attributions:
Personnification des forces naturelles, déesse de la terre et des animaux, on se la représentait vivant au fond des bois, sur les montagnes, escortée de corybantes, de lions et autres bêtes féroces; on racontait ses amours sauvages et ensanglantées avec Attis ou Atys, le dieu mâle de Phrygie.

 

La légende:
Rhéa épousa son frère Cronos. Mais la Terre- Mère et aussi son père Ouranos mourant avaient prédit que l'un de ses propres fils le détrônerait. C'est pourquoi chaque année il dévorait ses enfants que Rhéa mettait au monde: ce fut d'abord Hestia puis Déméter et Héra ,puis Hadès et Poséidon.

Rhéa était furieuse. Elle mit au monde Zeus, son troisième fils, en pleine nuit sur le mont Lycée en Arcadie, où les créatures n'ont pas d'ombre et après l'avoir baigné dans le fleuve Néda, elle le donna à la Terre- Mère; celle-ci le transporta à Lyctos en Crète où elle le cacha dans l'Antre de Dicté sur le mont Aegéon. Là, la Terre- Mère le confia aux soins de la nymphe Adrastée et à sa soeur Io, l'une et l'autre filles de Mélissée, et à la nymphe- chèvre Amalthée. Il mangeait du miel et il partageait le lait d'Amalthée avec le bouc Pan, son frère de lait.
Le culte:
Elle avait un grand nombre de sanctuaires dans toute la partie occidentale de l'Asie Mineure, notamment sur le mont Ida, et à Pessinonte, où était un oracle célèbre. Son culte se répandit largement dans la Grèce continentale où l'on donnait à ses sanctuaires le nom de métroon (Olympie, Athènes, Le Pirée, etc.), et où se constituèrent de tous côtés des associations religieuses en son honneur. La grande fête annuelle de Cybèle comprenait des cérémonies symboliques où l'on figurait toute l'histoire des amours de la déesse, la douleur, la mutilation, la mort et la résurrection d'Atys; des processions de corybantes, qui promenaient par les bois la statue de Cybèle; des courses orgiaques, des danses extatiques, etc., tout cela évoquant l'agonies la mort de la végétation, puis son retour enchanteur. Au culte de Cybèle étaient voués de nombreux groupes de prêtres ou prêtresses.
En certains pays, par exemple à Pessinonte, ils formaient de puissantes corporations sacerdotales. Cybèle avait aussi ses prêtres populaires: les Galles ou prêtres eunuques qui se multiplièrent surtout à l'époque romaine, et les métragyrtes ou prêtres ambulants qui promenaient des statues de la déesse en disant la bonne aventure. Les instruments du culte étaient le couteau sacré, le cor, la flute phrygienne, les cymbales, les castagnettes, le tympanon.

A Rome, ce culte fut introduit, en 204 av. J.-C., après consultation des livres sibyllins. On alla chercher en Asie et l'on ramena solennellement l'idole de Pessinonte une simple pierre noire, un bêtyle. Pour la recevoir, on construisit un temple sur le Palatin et l'on commémora chaque année cet événement par la fête des mégalesia, accompagnée de jeux mégalésiens (4-10 avril). on y conserva les rites phrygiens, auxquels s'ajoutèrent, sous l'empire, les taurobolies.

Au temps de la lutte contre le christianisme, aux I ier et IVe siècles, les néoplatoniciens imaginèrent une interprétation symbolique des mythes et du culte de Cybèle.

 


Commentaires

 

1. harfang  le 05-04-2011 à 14:51:32  (site)

je ne connaissais même pas son nom. Dire que c'était la mère de Zeus tout de même ! Honte à moi Sourire

2. harfang  le 11-04-2011 à 14:12:20  (site)

hello, tu vas bien ?

3. grimdelise  le 03-05-2011 à 18:55:22  (site)

bonsoir macoumba

merci pour ta petite visite, oui tu peux prendre les images, je te demande juste si tu trouve le nom des auteurs sous l'image de bien vouloir également le faire figurer sur ton blog, merci pour eux, car ils ont tout le mérite, elles sont si belles leurs images ou photos.
J'aime beaucoup ton blog, car j'adore la mythologie
Passe une bonne soirée
Pat

 
 
 
posté le 31-03-2011 à 22:52:30

légende du premier avril

 

 

1ER avril

Le poète Ausone représente le mois d'avril sous les traits d'un jeune homme couronné de myrte et qui semble danser au son des instruments. « Près de lui est une cassolette d'où l'encens s'exhale en fumée et le flambeau qui brûle dans sa main répand des odeurs aromatiques. » Le mois d'avril était consacré à la déesse Cybèle, la mère des dieux, comme l'appelaient les Grecs. C'était à Pessinonte, en Phrygie, que se trouvait le principal temple consacré à Cybèle ; on l'y adorait sous la forme d'une pierre noire, qui était, disait-on, tombée du ciel. Pendant la seconde des guerres que les Romains firent aux Carthaginois, un évènement qui parut extraordinaire, une pluie de pierres, terrifia les esprits

On consulta les livres sibyllins et l'on trouva une prédiction portant que l'ennemi serait vaincu si l'on apportait à Rome la mère des dieux de Pessinonte. La pierre noire qui représentait Cybèle fut apportée en grande pompe à Rome, et des jeux annuels, les jeux Mégalésiens, furent institués en l'honneur de la déesse pour perpétuer le souvenir de son entrée dans la capitale de l'Italie. Ces jeux commençaient le 4 avril et duraient sept jours ; ils consistaient en représentations dramatiques exécutées sur le mont Palatin devant le temple même de Cybèle. Phidias représente la déesse assise sur un trône entre deux lions, ayant sur la tête une couronne murale de laquelle descend un voile. Quelquefois Cybèle est représentée tenant une clef et paraissant écarter son voile, allégorie qui rappelle l'étymologie d'avril.

Chaque année, le 1er avril, les Grecs se rassemblaient autour du temple de Thésée pour exécuter des danses nationales. Thésée, dont les exploits sont restés légendaires, tua, comme l'on sait, le Minotaure, ce monstre à tête de taureau qui dévorait chaque année six jeunes garçons et six jeunes filles d'Athènes : c'était le tribut imposé par le roi de Crète, Minos, à la suite de l'assassinat de son fils Androgée par les Athéniens. Ariane, fille de Minos, sur les conseils de Dédale, donna à Thésée un fil qui devait le conduire dans la demeure, presque introuvable (le labyrinthe), habitée par le monstre. Thésée fut ingrat envers Ariane, qu'il abandonna dans l'île de Naxos.onc, le 1er avril, des jeux et des chants célébraient la victoire de Thésée. Parmi ces chants, quelques choeurs sont remarquables. L'un est considéré comme une reproduction de la danse que Dédale inventa pour Ariane. Le coryphée tient et guide ses compagnons, tantôt au moyen d'un fil, tantôt avec un mouchoir. Ce fil serait celui du labyrinthe ; ce mouchoir, serait destiné à essuyer les larmes d'Ariane. La personne qui tient le mouchoir dit ces paroles : « Navire qui es parti et qui m'enlèves mon bien-aimé, mes yeux, ma lumière, reviens pour me le rendre ou pour m'emmener aussi. » Quand Ariane a chanté, le choeur lui répond sur le même air : « Maître du navire, monseigneur, et vous, rocher, âme de ma vie, revenez pour me la rendre, ou pour m'emmener aussi. »

« C'est aux alternatives de réveil et de sommeil de la végétation, dit Maury, que se rapportent les deux genres de fêtes, les unes gaies, les autres tristes, que l'on célébrait en l'honneur de l'héroïne crétoise (Ariane) et qui firent croire aux mythologues des temps passés à l'existence de deux Ariane. »

Pour nous, le 1er avril, à défaut du culte de Thésée, nous pratiquons la coutume du poisson d'avril. Nous nous égayons aux dépens de nos amis en leur annonçant des nouvelles absolument inexactes et en leur imposant des démarches absolument inutiles. S'ils se fâchent, il nous suffira d'un mot pour calmer leur colère : « Poisson d'avril ! » Quelle est l'origine de cette plaisanterie vraiment absurde ? On raconte que le roi Louis XIII faisait garder à vue, dans le château de Nancy, un prince de Lorraine. « Le prisonnier trouva moyen de se sauver, le 1er avril, en traversant la Meuse à la nage, ce qui fit dire aux Lorrains que c'était un poisson qu'on avait donné à garder aux Français. »

Mais voici d'autres origines : Poisson d'avril, dit-on, dérive par corruption de Passion d'avril. Le vendredi saint tombe souvent dans ce mois et la manière dérisoire dont le Christ fut renvoyé d'Anne à Caïphe, de Caïphe à Pilate, de Pilate à Mérode, d'Hérode à Pilate, semble une mystification pareille à celle que nous appelons poisson d'avril. Une autre version est la suivante : Le mois d'avril est le mois où le maquereau est le plus abondant. La pêche commence dans les premiers jours; or, il est d'usage dans certaines localités maritimes, lorsque les pêcheurs reviennent après une maigre pêche, qu'on leur envoie en manière de plaisanterie des poissons en bois et en carton. On nargue ainsi ceux qui s'étaient vantés de revenir avec des cargaisons beaucoup plus considérables que leurs voisins. Souvent les pêcheurs, pour ne pas avouer leur pêche infructueuse, prétendaient que leurs bateaux avaient coulé au retour. On les accueillait alors en criant : « Ah ! ah ! c'est du poisson d'avril. »

Enfin, une dernière étymologie, qui, à vrai dire, nous paraît la meilleure, bien qu'elle ne nous apprenne pas l'origine des mystifications du 1er avril : En avril, le soleil vient d'entrer dans la constellation zodiacale qu'on appelle les Poissons. Disons à ce propos que la constellation des Poissons était, en Égypte, consacrée à la déesse Nephtis, puissance malfaisante qui symbolise la stérilité de la terre. Elle était la femme de Typhon, dieu du mal, des ténèbres, de la stérilité. Détail assez curieux : dans les temples consacrés à Typhon, on immolait à ce dieu des hommes roux !

Parmi les fêtes romaines qu'on célébrait en avril, signalons : le 4, les jeux Mégalésiens ; le 7, les fêtes de la naissance d'Apollon et de Diane; le 15, les Fordicales, des deux mots forda, vache pleine, et coedo, je tue, en l'honneur du dieu Tellus, (la Terre) ; chaque écurie immolait une vache pleine. Le 21 avril, jour anniversaire de la fondation de Rome, on célébrait les Parilies, fête instituée par l'empereur Adrien et pendant laquelle on ne faisait aucun sacrifice sanglant. Le même jour avaient lieu les fêtes Paliliennes, en l'honneur de la déesse Palès, divinité tutélaire des bergers et des troupeaux. Le 25, on célèbre les Robigales, en l'honneur de la déesse qui préserve les blés de la rouille. Le 30, ont lieu les Larentales, en l'honneur d'Acca- Larentia, nourrice de Romulus et de Remus, et qu'on avait surnommée la Louve ; ce qui a fait croire que Romulus avait été allaité par la femelle d'un loup. Quant aux Céréales, ell

es étaient célébrées en avril et en août.

Du commencement à la fin d'avril, les jours augmentent de 1h40, à savoir

Du commencement à la fin d'avril, les jours augmentent de 1h40, à savoir : de 57 minutes le matin et de 43 minutes le soir. En avril, la température moyenne continue à s'élever ; elle atteint 10°, et cependant nous devons nous attendre encore à des séries de mauvais jours : les pluies, le froid, la neige même parfois, ne nous ont point irrévocablement quittés, et les gelées peuvent compromettre le succès des récoltes qui seraient trop hâtives. Vous connaissez le dicton : « Il n'est si gentil mois d'avril qui n'ait son chapeau de grésil. » Il y a d'ailleurs, dans ce mois, une échéance qui terrifie un grand nombre de nos paysans et qui suscite chez eux les croyances les plus superstitieuses : nous voulons parler de la lune

rousse.
 


Commentaires

 

1. harfang  le 04-04-2011 à 12:40:26  (site)

c'est bien intéressant. C'est vrai que l'on ignore souvent le pourquoi du comment.
Encore merci pour tout Sourire

 
 
 
posté le 30-03-2011 à 20:28:23

LE SACRE DU PRINTEMPS

 

Le Sacre du Printemps

 

Les beaux jours succèdent aux rigueurs de l'hiver. La Terre, incarnée par la blonde Cybèle, déesse à laquelle la Nature obéit, est soumise cependant aux saisons successives.

La voici à droite du tableau, couronnant le printemps, bel éphèbe paré des voiles légers d'un brouillard matinal. Près d'elle la Nymphe bleue, personnifiant la douceur rafraîchissante des sources en été. Au second plan, l'Automne à la rousse chevelure précédant l'Hiver pâle et neigeux, couronné de givre, les paupières closes.

Mystérieux prélude aux amours, Cybèle fait appel à la magie charmante des brumes aux scintillements de gemmes précieuses, sous les premiers rayons du soleil, à la transparence des jeunes pousses, à la mélodie du chant des oiseaux, aux mille artifices de la Nature en fête.

Durant le déroulement des mystères, ce couronnement du Printemps symbolisait chez les anciens, le Renouveau de l'âme humaine.

Engourdie par tout ce qui la séparait des Forces Vives de la Nature, l'âme reprenait alors contact avec le divin Dionysos. En s'éveillant sur le plan spirituel, l'âme découvrait ainsi la splendeur cachée de toute chose

 


Commentaires

 

1. harfang  le 31-03-2011 à 11:25:25  (site)

la splendeur cachée de toute chose... ça me va Sourire

 
 
 
posté le 16-03-2011 à 18:11:36

EROS ET PSYCHE

EROS NOMME CUPIDON

Eros, nommé Cupidon , d'après le plus grand nombre des poètes, naquit de Mars et de Vénus (Aphrodite).
Dès qu'il eut vu le jour, Jupiter (Zeus) le père de Vénus, qui connut à sa physionomie tous les troubles qu'il causerait, voulut obliger Vénus à s'en défaire.

Pour le dérober à la colère de Jupiter, elle le cacha dans les bois, où il suça le lait des bêtes féroces.

Aussitôt qu'il put manier l'arc, il s'en fit un de frêne, employa le cyprès à faire des flèches, et essaya sur les animaux les coups qu'il destinait aux hommes. Depuis il échangea son arc et son carquois contre d'autres en or.

Plus tard, Cupidon est chargé par Vénus, jalouse de la beauté de Psyché, de rendre amoureuse la jeune fille du mortel le plus méprisable.

Psyché est la fille d'un roi. Elle a deux sœurs aînées. Les trois jeunes femmes sont d'une extrême beauté, mais seules les deux sœurs de Psyché trouvent un époux. Les autres prétendants trouvent Psyché de toute beauté, ils lui vouent même des cultes, adorent la contempler mais ne la demandent jamais en mariage. En effet, la jeune princesse est tellement belle que des milliers de personnes viennent la contempler et l'adorer comme une divinité. Alors que Cupidon s'apprête à remplir sa mission, il tombe lui-même amoureux de Psyché en se blessant avec l'une de ses propres flèches

Pendant ce temps, le père de Psyché, désespéré de voir que sa fille ne trouve pas d'époux, se rend à Delphes pour supplier Apollon de permettre à Psyché de se marier. La Pythie est catégorique : Psyché doit être abandonnée sur un rocher au sommet d'une colline, où viendra la chercher son futur époux, un monstrueux serpent volant. Apeuré mais résigné, le père de Psyché exécute les ordres divins et abandonne Psyché à son funeste destin.

Cependant, Zéphyr, le doux vent de l'ouest, emporte la jeune femme jusqu'à une merveilleuse vallée. Il dépose délicatement la princesse dans l'herbe tendre, non loin d'un magnifique palais fait d'or, d'argent et de pierres précieuses. Psyché y pénètre et y découvre un savoureux festin qui l'attendait. Après ce repas, elle s'endort dans une chambre somptueuse

Plus tard dans la nuit, son mystérieux époux, Cupidon, la rejoint, lui demandant de ne jamais chercher à connaitre son identité, cachée par l'obscurité de la chambre.
Toutes les nuits, il lui rend visite puis la quitte avant l'aurore. La jeune femme apprécie de plus en plus les étreintes et les mots doux qu'ils échangent alors. Rien ne manque au bonheur de Psyché, si ce n'est de connaître le visage et le nom de son amant nocturne, et de revoir sa famille.

Ses deux sœurs, amenées au palais par Zéphyr, sont folles de jalousie face à tant de richesse et de bonheur. Elles cherchent à persuader Psyché que son époux n'est rien d'autre qu'un horrible monstre qui finira par la dévorer.

Terrifiée à cette idée, elle profite du sommeil de son amant pour allumer une lampe à huile afin de percer le mystère. Elle découvre alors le jeune homme le plus radieux qu'elle ait jamais vu. Mais une goutte d'huile brûlante tombe sur l'épaule du dieu endormi, qui se réveille aussitôt et s'enfuit, furieux d'avoir été trahi.
Folle de chagrin et de remords, Psyché se jette dans une rivière. Mais la rivière, compatissante, la dépose sur la berge, où est assis le dieu Pan. Ce dernier conseille à Psyché de tout faire pour reconquérir l'amour de Cupidon. Alors la princesse part à la recherche de son amant. Elle erre de temple en temple, sans succès.

Enfin, elle parvient au palais d'Aphrodite, qui la soumet à toutes sortes d'épreuves, comme une esclave :

D'abord, elle doit trier, en une soirée, un énorme tas de grains de variétés différentes. Par bonheur, des fourmis, prises de pitié, l'aident à accomplir sa tâche, et le tas est trié à temps.

Ensuite, elle est contrainte de rapporter à Aphrodite de la laine de moutons à la toison d'or, qui paissent dans un pré au-delà d'une dangereuse et profonde rivière. Un roseau, ému par l'infortune de la jeune femme, lui indique la marche à suivre.

Puis elle doit rapporter de l'eau du Styx, puisée à même la source. Cette dernière se situe au sommet d'une haute montagne gardée par des dragons. Cette fois, c'est l'aigle de Zeus (le roi des dieux) qui vient au secours de Psyché tandis qu'elle gravit la

montagne. L'aigle va remplir une fiole avec de l'eau du Styx, et la remet à Psyché.


Enfin, la jeune femme doit mettre dans une boîte une parcelle de la beauté de Perséphone, la reine des Enfers. Épuisée, Psyché est à nouveau tentée de mettre fin à ses jours. Elle est sur le point de se jeter du haut d'une tour quand, soudain, la tour commence à lui parler, la convainc de rester en vie et lui indique même comment réussir cette épreuve. Ainsi, elle parvient à récupérer une parcelle de la beauté de Perséphone. Mais sa curiosité la perd : pensant que la beauté de la déesse l'aidera à reconquérir Éros, Psyché ouvre la boîte et, aussitôt, plonge dans un profond sommeil, pareil à la mort.

Entre-temps, Cupidon s'est échappé du palais de sa mère, qui l'y avait enfermé. Toujours épris de Psyché, il la ranime doucement avec la pointe d'une de ses flèches. Puis il l'emmène devant Zeus en personne, qui convoque les dieux de l'Olympe (dont Aphrodite, enfin apaisée).
Zeus annonce publiquement le mariage de Cupidon et Psyché. Celle-ci est invitée à consommer l'ambroisie, ce qui lui confère l'immortalité. Le dieu et la nouvelle déesse sont alors unis en présence de tout le Panthéon, et un merveilleux banquet s'ensuit.

Quelque temps plus tard, Psyché donne à Éros une fille, nommée Volupté. L'amour (Éros) et l'âme (Psyché) sont ainsi réunis pour l'éternité.

Source internet


 


Commentaires

 

1. lafianceedusoleil  le 16-03-2011 à 21:52:46  (site)

bonsoir Macoumba,
j'en apprends chez toi quand je viens te rendre visite ma jolie.
Souhaite que tu te portes bien.
Très douce nuit et gros bisou

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2. harfang  le 17-03-2011 à 09:19:18  (site)

j'en ai vu des statues d'Eros et de Psyche à Rome... quelle histoire pleine de rebondissement ! c'est toujours agréable et instructif de venir chez toi Sourire

3. lafianceedusoleil  le 17-03-2011 à 22:03:54  (site)

Nine
bonsoir ma jolie,
une petite visite pour te souhaiter une belle nuit de sommeil.
Le week end arrive, c'est tant mieux.
Je t'embrasse
Cricri

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4. harfang  le 18-03-2011 à 08:45:33  (site)

c'est enfin le WE. Je te le souhaite bien bon !

5. harfang  le 21-03-2011 à 10:19:26  (site)

as-tu passé un bon WE ? A défaut de Psyché j'ai essayé de voir Narcisse dans le lac de du Bois de Vincennes... encore raté !

6. harfang  le 24-03-2011 à 13:00:01  (site)

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7. harfang  le 24-03-2011 à 13:00:01  (site)

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8. harfang  le 24-03-2011 à 13:00:30  (site)

je passe rapidement te dire bonjour Sourire

9. lafianceedusoleil  le 25-03-2011 à 16:47:54  (site)

kikou ma jolie
très bon week end Macoumba

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10. harfang  le 28-03-2011 à 13:08:41  (site)

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11. Harfang  le 30-03-2011 à 09:20:55  (site)

coucou, il y a quelqu'un ?

 
 
 
 

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