Le Sacre du Printemps
Les beaux jours succèdent aux rigueurs de l'hiver. La Terre, incarnée par la blonde Cybèle, déesse à laquelle la Nature obéit, est soumise cependant aux saisons successives.
La voici à droite du tableau, couronnant le printemps, bel éphèbe paré des voiles légers d'un brouillard matinal. Près d'elle la Nymphe bleue, personnifiant la douceur rafraîchissante des sources en été. Au second plan, l'Automne à la rousse chevelure précédant l'Hiver pâle et neigeux, couronné de givre, les paupières closes.
Mystérieux prélude aux amours, Cybèle fait appel à la magie charmante des brumes aux scintillements de gemmes précieuses, sous les premiers rayons du soleil, à la transparence des jeunes pousses, à la mélodie du chant des oiseaux, aux mille artifices de la Nature en fête.
Durant le déroulement des mystères, ce couronnement du Printemps symbolisait chez les anciens, le Renouveau de l'âme humaine.
Engourdie par tout ce qui la séparait des Forces Vives de la Nature, l'âme reprenait alors contact avec le divin Dionysos. En s'éveillant sur le plan spirituel, l'âme découvrait ainsi la splendeur cachée de toute chose
Commentaires
la splendeur cachée de toute chose... ça me va