Circé
Circé est la fille d’Hélios (le Soleil) et de l’Océanide Perseis, sœur d’Æétès et de Pasiphaé.[1] Homère (L'Odyssée), Hésiode (Théogonie) et Cicéron (De la nature des dieux) la considèrent, de par sa naissance, comme une déesse à part entière, ce qui ne semble pas avoir été le cas du reste de sa parentèle.
Elle apparaît principalement au chant X de l'Odyssée : elle habite dans l’île d’Ééa, dans un palais situé au milieu d’une clairière, entouré de loups et de lions qu’elle a apprivoisés. C’est là qu’elle a autrefois, si on en croit les récits argonautiques, recueilli et purifié Jason et Médée (sa nièce, fille d’Æétès) après le meurtre d’Absyrtos. Quand Ulysse et ses compagnons abordent l’île, vingt-deux d’entre eux, menés par Euryloque, se laissent attirer jusqu’au palais par une voix harmonieuse La magicienne les accueille et leur offre un cycéon, breuvage composé de gruau d’orge, de miel et de lait caillé.
Dès qu’ils ont bu, elle les transforme d’un coup de baguette en pourceaux. Euryloque, resté dehors, court avertir Ulysse, qui part à la recherche de Circé. Le dieu Hermès lui apparaît alors sous la forme d’un beau jeune homme tenant un roseau d’or. Le dieu Hermès à la baguette d’or lui remet l’herbe « moly » et lui donne des instructions pour triompher de Circé. Quand il arrive chez la magicienne, celle-ci lui offre le cycéon, mais elle échoue à le transformer d’un coup de baguette. Ulysse tire son épée ; apeurée, Circé lui offre de partager son lit. Là encore, Ulysse, suivant les recommandations d’Hermès, demande à la magicienne de jurer par « le grand serment des bienheureux » qu’elle ne cherchera plus à lui faire de mal. Ceci fait, Ulysse et Circé s’unissent, puis elle rend aux compagnons leur apparence humaine. Elle aide enfin le héros et son équipage à préparer leur départ.
De ses amours avec Ulysse, elle aurait conçu plusieurs enfants (leur nombre et leur nom divergent beaucoup selon les traditions) : Télégonos, Latinos, Agrios, Cassiphoné, Nausinoos, Nausithoos, et cetera. On prête en outre à Circé bon nombre d’enfants nés de liaisons avec plusieurs Olympiens. Ainsi, dans les Dionysiaques, Nonnos de Panopolis lui attribue-t-il la maternité de Phaunos, l’équivalent du Faunus latin, issu de ses amours avec Poséidon.
Commentaires
bonne semaine Macoumba
kikou
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très bon article effectivement
bonne journée
salut Macomba,
très bel article, je te remercie ma jolie.
Souhaite que ta journée se passe à ravir.
Bel après midi
bisou
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