AUX PAYS DES CONTES ET DES LEGENDES

Le Miroir aux Fées

Autrefois, quatre étangs se succédaient dans le Val sans Retour. Ils alimentaient le Moulin de la Vallée dont on voit encore quelques ruines en contrebas de l’arbre d’or. Ce moulin fut en activité jusqu’en 1930.

Malheureusement, les digues qui retenaient les eaux des 4 étangs ont cédé. Quand ? A la fin du 19esiècle, Félix Bellamy nous raconte déjà que seul le Miroir aux Fées résiste encore et toujours… peut être grâce à la magie des fées qui l’habitent ! En 1988, l’association de sauvegarde du Val sans Retour décide de remettre en eau le dernier des 4 étangs afin de constituer une réserve d’eau pour les secours en cas d’incendie.

Le nom de cet étang au reflet troublant vient d’une légende qui raconte qu’autrefois, 7 fées, 7 sœurs, vivaient dans cet étang et aimaient à observer leur reflet dans l’eau

Je vous met la suite après, le temps de trouver quelques photos ou images sur internet

                                            Pégase

Pégase est né du sang du cou de la méduse, décapitée par Persée.

Pégase est impossible à capturer

Mais un jour, le prince de Corinthe Bellérophon, le reçoit en cadeau par Poséidon

Bellérophon passe une nuit dans le temple d’Athéna la déesse de la pensée. Pendant qu’il dort dans ce temple, la déesse lui apparait. Elle porte une bride en or, qui doit lui permettre d’attraper Pégase. A son réveil, Bellérophon trouve cette bride, et capture Pégase… et il l’apprivoise.

 Grace à Pégase , Bellérophon parvient à tuer la Méduse, en la transperçant de ses flèches. Mais Bellérophon est orgueilleux, il veut rejoindre l’Olympe, sur sa monture ailée, il veut rivaliser avec les dieux. Le dieu Zeus très fâché, envoie un taon pour piquer Pégase. Le cheval est surpris par la piqure et désarçonne Bellérophon qui de sa chute devient paralysé!

 Pégase devient ainsi le cheval sacré choisi par Zeus, pour lui napporté la foudre et les éclairs

fleur de la passion" ou grenadille.

C'est une plante vivace, une belle liane originaire du Mexique dont les tiges sarmenteuses peuvent atteindre jusqu'à 9 m ,elle grimpe grâce à des vrilles. Largement cultivée par les aztèques qui l'utilisait comme sédatif, la passiflore a été introduite en Europe par les conquistadors espagnols qui en tombèrent amoureux et la ramenèrent. La passiflore s'est très bien acclimatée surtout dans le bassin méditerranéen.

La beauté remarquable de ses fleurs évoquent (et c'est ce qui lui vaut le nom de fleur de la passion) les instruments de la Passion Du Christ à savoir, la corolle représente la couronne d'épines, les trois styles du pistil sont les clous, les étamines le marteau et les feuilles représentent la lance et les vrilles le fouet ;mais j'avoue qu'il faut être très imaginatif !.

C'est une plante magnifique qui peut garnir vos palissades de jardin tout en étant attractive de part la couleur de ses fleurs ornées de filaments rouges.

Elle peut être conservée dans vos maisons auxquelles elle apporte paix et tranquillité

.C'est le symbole de l'amitié et de la notoriété pour qui la porte sur soi .

Elle fait partie des plantes qui au quotidien peuvent nous apporter la sérénité, nous aider à retrouver le chemin du plaisir ,en d'autres termes nous aider à mieux vivre .C'est la partie aérienne de la passiflore qui est dotée de pouvoirs grâce à la présence de ses pigments flavonoïdes et alcaloïdes à l'origine de son activité bénéfique.

La passiflore améliore naturellement le sommeil et surtout sa qualité ,elle permet le sevrage des traitements hypnotiques et anxiolytiques on retrouve un sommeil de bonne qualité, elle supprime l'anxiété , le stress ,la nervosité et l'angoisse. Il n'y a ni accoutumance ni dépendance à l'utilisation de cette plante ,ce qui lui confère une note très positive dans ce type de traitement .

Vous en trouverez un peu partout dans les herboristeries ou chez les phytothérapeutes, vous pouvez l'utiliser sous forme de gélules ou bien sous forme d'infusion.

Sur le plan symbolique, le coquelicot est associé à la déesse Déméter. Déméter, déesse de la fertilité, mère nourricière, a tout pouvoir sur les cycles de la nature. Sa fille Perséphone est, elle aussi, souvent représentée tenant des fleurs de coquelicot ; la tendre jeune fille cueillant cette fleur fut enlevée par Hadès, dieu des Enfers, laissant ainsi sa mère inconsolable. Lorsque Déméter menaça de détruire toutes les moissons, Zeus persuada Hadès de laisser son épouse Perséphone vivre une partie de l'année auprès de sa mère.
Dans ce mythe ancien, la fleur allie le rouge de toute Vie (Déméter) aux tendres pétales fragiles (Perséphone) qui portent en leur centre la marque noire (Hadès).

 j'aime le coquelicot pour  sa jole robe rouge  et son coeur noir, "Le rouge et le noir se marie à merveille"  Et puis il est aussi synonyme d'espoir.

Des hommes aux fleurs

On est bien excusable de tomber amoureux de Narcisse. Il est beau, beau, beau comme un dieu qu'il n'est pas pourtant. Puisqu'il est fils de Liriopé, la nymphe bleue que le dieu-fleuve Céphise a un jour emportée dans ses bouillonnants bras,.. Mais dieu qu'il est beau, ce Narcisse là! Depuis qu'il est enfant, sa route est semée de cœurs brisés. Car Narcisse n'aime personne.

Parmi ses amoureuses se trouve la pauvre nymphe Écho. Écho est muette ,ou presque... Autrefois il faut bien le dire, Echo était une incorrigible bavarde. Une bavarde de génie puisque par ses histoires sans fin elle parvenait à retenir l'attention d'Héra pendant que Zeus s'ébattait gaiement avec les autres nymphes amies d'Echo... Héra s'est cruellement vengée, comme à son habitude: elle a condamné Echo à ne plus pouvoir se servir de sa voix que pour répéter servilement les derniers mots qu'elle entend...

Un jour donc, Echo, follement amoureuse de Narcisse, le suit dans la profondeur de la forêt, dévorée du désir de lui adresser la parole, incapable de lui parler la première... Et Narcisse se perd. Il se met à crier: Holà! y a-t-il quelqu'un ici ?
-Ici! reprend Écho. Ce qui surprend Narcisse car il ne voit personne.
-Viens! crie Narcisse.
-Viens !
-Rejoignons-nous !,
-Rejoignons-nous ! répète Echo qui sort de sa cachette, toute heureuse, et se précipite pour embrasser Narcisse. Mais il la repousse brutalement. Et il s'enfuit.
-Je mourrai plutôt que d'être à toi !
-Être à toi !. implore Echo. Mais Narcisse dans les vallons abandonnés, se languissant d'amour et se laissant dépérir, au point que seule sa voix subsiste, et si on l'appelle, on l'entend encore tant sa peine est profonde. Narcisse, lui, poursuit sa carrière cruelle. Mais un jour, une de celles qu'il a blessées adresse aux dieux une prière : " Que celui-là qui n'aime aucun autre s'éprenne de lui-même ! " La grande Némésis, déesse de la juste colère, se charge de mener ce vœu à bien. Un jour, à Thespies, Narcisse voit une source. Elle est claire, argentée et n'a jamais été touchée par des oiseaux, ou des bêtes sauvages, ni même par des branches tombées des arbres. Un vrai miroir... Comme Narcisse, épuisé de fatigue, se laisse tomber au bord de cette eau, il y aperçoit son image reflétée. Il commence par essayer de saisir et d'embrasser le beau jeune homme qui lui fait face, mais il se reconnaît lui-même et, transporté d'amour, il reste là, couché, pendant des heures, à regarder l'eau. Comment supporter à la fois de posséder et de ne pas posséder ? Miné par le chagrin et tout à la fois fasciné par sa propre image, il ne peut s'en détacher. Il languit et dépérit, et sait que seule la mort pourra le libérer. Alors il se plonge un poignard dans la poitrine. Et quand la mort arrive, et qu'il se dit " Adieu! ", on entend une, voix non loin de lui :

" Adieu I Adieu! " C'est Echo, comme une dernière plainte... Son sang s'écoule dans la terre, mêlé aux larmes d'Echo et il naît un narcisse blanc à corolle rouge.