Véritable légende nationale, Jeanne d'Arc arrive seconde du classement en recueillant 11% des votes. Pour vous, elle est avant tout un symbole de résistance politique. Vous avez été marqués par le "courage" et la "détermination" de celle qui est parvenue à libérer Orléans des Anglais pendant la Guerre de Cent ans, par "l'héroïsme de celle qui s'est entièrement dévouée à la France". Pour vous, son histoire est "la plus belle des légendes politiques".
Certains sont également sensibles à la piété de la Pucelle, à "son combat spirituel et temporel", ainsi qu'à sa "canonisation". Cependant, dans l'ensemble, votre admiration dépasse les frontières de la religion : si certains parlent à son propos "d'illuminée", tous s'accordent sur l'importance de cette icône nationale.
Le mystère Jeanne d'Arc sur Médiéval et Moyen-Age
Nous sommes en l’An de Grâce 1431 le 30 mai. Il fait beau et de la mer proche souffle un air divinement parfumé en cette bonne ville surplombée par le formidable château de Robert le Diable, j’ai nommé Rouen, la belle ville aux 100 clochers.
Nous nous trouvons céans sur une jolie place entourée de maisons hautes et colorées à colombages, telle que l’on en peut voir à Dijon, la cité des Grands Ducs de Bourgogne, dont même Paris, pourtant ville royale, ne peut égaler la prestance. Il y a foule en cette fin d’après midi, et tous attendent d’ouïr les cloches de la cathédrale abritant le Cœur du Lion, en effet Richard avait déclaré : « Que mon corps soit enterré à Fontevraud, mon cœur dans ma cathédrale de Rouen et mes entrailles qu’elles restent à Châlus ».
Pourquoi la foule attend à cette heure sur cette place qui d’ordinaire abrite le marché ? Elle est ici pour voir passer la Pucelle que l’on doit brûler pour faits de sorcellerie, ce qui est un divertissement comme un autre en cette période de troubles. En tout cas, il est certain que la fille est coupable, parce que condamnée par l’Eglise en la personne de l’Evêque de Beauvais Pierre Cauchon, et par l’Université de Paris si savante qu’elle ne peut se tromper…En effet, cette mâle Fille porte des habits d’homme, et combat derechef, ce qui ne peut se concevoir , car étant un signe flagrant d’hérésie et de désobéissance à l’Eglise. En d’autres temps les Frères du Temple avaient souffert des mêmes pratiques.
Mais revenons à notre histoire : comment en étions nous arrivé là ? Pourquoi Jeanne, puisque tel est son nom, doit mourir dans les flammes de l’enfer dans cette si belle cité ?
Rappelons nous cette guerre si longue : presque 100 ans entre les Perfides Anglais et les Tenants du Roi de France : qui a tort, qui a raison ? Toujours est il qu’à la suite d’une malédiction lancée par un vieux Templier grillant dans le feu d’un bûcher à Paris, les Rois de France furent maudits, et le Roi d’Angleterre, sur de son bon droit estima pouvoir arborer une bannière représentant en écartelé les Léopards de son Ile et les Lys de France, et de revendiquer haut et fort la couronne de Saint Louis.
Notre pauvre royaume allait donc à vau l’eau, partagé en deux, voire en trois du fait de l’Infidèle Bourgogne, ceci après une série mémorable de défaites Françaises telles Crécy, Poitiers, Azincourt… Souvenez vous de l’épisode de ce roi demandant : « Asile par Dieu au nom de l’Infortuné Roi de France ».
Bref nous nous trouvons en présence de deux Rois de France, l’Anglais Henri V de Lancastre et le Dauphin Charles, fils de Charles VI dit le Fol et de la volage Isabeau de Bavière. Un troisième personnage arbitre le tout, le Duc de Bourgogne Philippe le Bon. Une querelle s’est installée entre « Bourguignons » et « Armagnacs » chaque camp voulant venger leur chef assassiné : le Bourguignon Jean sans Peur et l’Armagnac Louis d’Orléans accessoirement amant de la reine Isabeau.
C’est dans ce climat délétère qu’en Lorraine, une jeune bergère « entend des voix » qui lui enjoignent de partir pour Chinon, résidence du Dauphin Charles afin de lui révéler « un secret » et de « bouter l’Anglais hors de France »
En effet Charles est soucieux de sa naissance, n’ayant aucune confiance en sa mère Isabeau, et étant traité par tous de Bâtard.
C’est ici que la vie de notre héroïne devient merveilleuse : elle convainc un seigneur de Lorraine de l’emmener auprès du Dauphin, et en présence de ce dernier, après l’avoir reconnu sans le connaître elle lui révèle un secret. De quel ordre ? Comment une bergère peut elle rencontrer et parler d’égale à égal avec un grand Seigneur comme le Dauphin ?
Il semblerait que Jeanne pouvait rassurer Charles sur sa légitimité, et l’assurer que le sang du roi fol coulait bien dans ses veines : ne lui dit elle pas : « Gentil Dauphin je te dis de la part de Messire Dieu que tu es le Vray héritier du Trône de France ». Comment pouvait elle en être certaine ? Une tradition relate que Jeanne était également fille bâtarde d’Isabeau et du Duc Louis d’Orléans, donc la demi sœur de Charles. Elle aurait été confiée à la Famille d’Arc de petite noblesse lorraine : il n’est de voir la maison des d’Arc pour comprendre qu’en aucun cas ils ne pouvaient avoir une fille bergère.
Ceci expliquerait tout : la confiance du Dauphin, l’estime des hommes d’armes tel le Bâtard d’Orléans Dunois, le Maréchal de France Gilles de Rais, et le fidèle La Hire envers la « Pucelle », les victoires d’Orléans, de Patay et enfin le Sacre à Reims.
Hélas vient Compiègne, la trahison, la vente de Jeanne aux Anglais, le procès inique et le bûcher…
Le Dauphin Charles devenu Charles VII le Victorieux fait figure d’égoïste auprès de sa jolie maîtresse Agnès Sorel, à moins que ce dernier ne soit sur que sa demi sœur ne risque rien en réalité et que le bûcher ne soit pas pour elle. Il semblerait en effet que Jeanne survive et face souche sous le nom de Jeanne des Armoises.
Dommage pour l’Eglise que la reconnaissance tardive de l’innocence de Jeanne et la sanctification et de la Pucelle et de la Seine où auraient été jetée ses cendres n’excuse rien, il en fut d’ailleurs de même pour le Temple et bien d’autres.
Toujours est il que Jeanne est et demeure la Sainte Patronne de la France et que l’on se tourne vers elle lorsque notre beau Pays est en danger.
EPISODE V
Le 18 mars 1314, Jacques de Molay né en Haute Saône dans le Comté de Bourgogne, 22em et dernier grand Maître du Temple entend son jugement devant Notre Dame de Paris, le lendemain soir, sur l'île aux juifs au bout de l'île de la Cité, il meurt sur le bûcher en compagnie d'autres dignitaires Templiers. C'est alors, commençant à brûler vif qu'il se serait écrié : "Pape clément, Roi Philippe, avant un an je vous cite à comparaître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste châtiment ! Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races". Certains chroniqueurs précisent même : "Toi Clément à 40 jours, et toi Philippe dans l'année". Le Pape Clément V meurt le 20 avril 1314 d'étouffement, abandonné par ses proches, seul dans sa chambre en Avignon, c'est le seul pape qui mourra ainsi. Le Roi Philippe IV le Bel mourra dans la nuit du 26 au 27 novembre 1314 d'un ictus cérébral suite à un accident de chasse dans la forêt de Fontainebleau. Les trois fils de Philippe le Bel, Louis X le Hutin, Philippe V le Long et Charles IV le Bel disparaîtront dans les douze ans sans laisser d'héritiers mâles mettant ainsi fin à la dynastie des Capétiens directs, et préparant la France à la Guerre de Cent Ans avec l'Angleterre... Le Chevalier Guillaume de Nogaret, âme damné de Philippe le Bel, et organisateur de la liquidation de l'Ordre du Temple meurt la même année que son maître.
Beaucoup plus tard, une lettre reçue par Louis XVI sera très explicite :" Maudits, vous serez Maudits jusqu'à la 13em génération, vous arrive t'il, votre Majesté, de penser aux dernières paroles des Templiers sur le bûcher, vous qui êtes justement la 13e génération ?". La dernière vision de Louis XVI allongé sous la guillotine serra t'elle celle d'un fantôme vêtu d'un Blanc Manteau, aux longs cheveux, lui disant : "Souviens toi des Templiers", c'est tout du moins ce qu'affirme le légende... L'histoire des Templiers est toujours surprenante, la Malédiction reste une énigme, tout comme le célèbre sceau représentant deux cavaliers sur le même cheval, alors que la règle de l'Ordre interdit que deux hommes chevauchent la "même bête"....
1. harfang le 12-01-2011 à 09:45:06 (site)
Même si je connais déjà l'histoire, c'est toujours bien de se replonger dedans.
Belle journée à toi
2. harfang le 13-01-2011 à 10:55:52 (site)
Prochaine étape les roses croix ? j'aime bien l'histoire ! en particulier racontée par toi.
Encore merci et bon jeudi.
La malédiction des Templiers sur Médiéval et Moyen Age
Voici la première partie d'un texte écrit par Philippe le Templier, celle d'une étrange malédiction médiévale qui aurait poursuivi à travers les siècles les Rois de France...
Très souvent lors de nos Rencontres Médiévales, l'on me demande en tant que Frère du Temple, ce que je pense de la Malédiction émise par notre dernier Grand Maître, Jacques de Molay durant sa terrible agonie dans les Flammes, Malédiction émise à l'endroit du Roi Philippe le Bel et de sa descendance ceci sur 13 générations.
Je me suis penché sur cette question, et je pense pouvoir vous en dire plus sur cette tragédie, me basant sur l'Histoire, quelque peu sur la Légende voire la Petite Histoire...
Philippe IV le Bel : meurt à 46 ans le 29/11/1314 dans d'atroces souffrances à Fontainebleau, disant que les diables le tiraient par les pieds, ceci 8 mois et 20 jours après le bûcher, c'est-à-dire dans l'année même désignée par Jacques de Molay à comparaître devant le Tribunal de Dieu, en compagnie du Pape Clément V lequel attendait Philippe depuis le 20/04/1314, un mois donc après le fatal bûcher.
Première Génération :
Louis X le Hutin : (querelleur) meurt à 27 ans d'un refroidissement, se lavant à l'eau glacée après une partie de jeu de Paume endiablée. Ceci sans doute afin d'oublier qu'il avait fait étrangler son épouse et Reine Marguerite de Bourgogne suite aux affaires de la Tour de Nesle...
Jean 1er le Posthume : meurt à 5 jours, sans doute empoisonné lors de son baptême par Mahaut d'Artois.
Philippe V le Long : meurt à 28 ans de dysenterie à cause d'une eau empoisonnée peut être par des proches de lépreux. Ses 2 fils sont quant à eux mort en
Charles IV le Bel : meurt à 33 ans de tuberculose, sa seconde femme, Marie de Luxembourg disparait avec un enfant mâle (elle était enceinte) lors d'un accident de char en rentrant au château royal. Avec lui s'éteint la race des Capétiens directs.
Philippe VI de Valois : meurt à 57 ans d'un mal inconnu. Ce sera le début de la guerre de 100 ans, et de la Grande Peste Noire.
Deuxième Génération :
Jean II le Bon : meurt à 45 ans, prisonnier des Anglais, ceci après le désastre de Poitiers.
Troisième Génération :
Charles V le Sage : meurt à 42 ans de faiblesse, il charge Du Guesclin de porter son armure en son nom ; il se fera d'ailleurs enterrer à ses côtés à Saint Denis par reconnaissance.
Quatrième Génération :
Charles VI le Fol : meurt à 54 ans dans un état de folie dans les bras compatissants de sa « Petite Reine » Odette de Champdivers, appelée auprès du pauvre Fol par la très néfaste Isabeau de Bavière, la véritable Reine de France.
Cinquième Génération :
Charles VII le Victorieux : meurt à 58 de faim et d'inanition suite à un abcès dentaire, regrettant sans doute d'avoir abandonné Jeanne d'Arc à l'Anglois sans faire le moindre geste en sa faveur, et pourtant il lui devait en grade partie son royaume.
Sixième Génération :
Louis XI : meurt à 60 ans de congestion cérébrale après s'être enfermé pendant plusieurs années en son château de Plessy les Tours « sentant venir la Mort » Il ne repose pas à Saint Denis, mais à Cléry Saint André en compagnie de sa Reine Charlotte de Savoie et de Dunois.
1. harfang le 10-01-2011 à 11:19:47 (site)
j'espère que tu vas mieux. Merci de ton passage chez moi, c'est vrai je me suis un peu inquiétée avec toutes ces défections
J'adore ces histoires de templiers et autre roses croix. Ça m'a toujours intéressée surtout qu'un mystère plane toujours.
Merci de nous faire partager tout cela c'est très intéressant.
Reposes toi bien
2. harfang le 10-01-2011 à 14:33:33 (site)
j'attends la suite avec impatience. 13 générations ? vite vite vite
Naissance de la "Rose"
Naissance de la rose
Zéphyr, le vent d’ouest, fut d’abord un vent particulièrement violent et impulsif. C’est plus tard seulement qu’on le considéra comme un vent doux et léger qui amenait la fonte des neiges. Les Grecs le représentaient sous la figure d'un jeune homme ailé au front couvert de violettes et de primevères.
Il aperçut un jour une nymphe d’une très grande beauté et tomba immédiatement amoureux d’elle. Pourquoi attendre ? La saisissant entre ses bras puissants, il l’enleva et la transporta chez lui pour l’épouser. En cadeau de mariage, il lui offrit le pouvoir de contrôler l’éclosion et la floraison des fleurs au printemps.
Mais ses cris et ses pleurs ont résonné à travers la clairière. Ils se répercutés d’arbre et arbre et sont montés jusqu’au ciel, chargés d’une telle émotion que dieux et déesses de l’Olympe ont senti une émotion rare les envahir. Que se passait-il sur Terre ? Pourquoi un tel chagrin ?
Aphrodite, déesse de l’amour, arrive la première aux côtés de Chloris. Elle devine ce qui est arrivé et, tendant la main vers la fleur nouvelle, déclare : « Je t’offre la beauté éternelle ».
Dionysos la suit de près. Il pose un index sur le bouton qui s’épanouit lentement. Une goutte se forme au bout du doigt, qui roule dans la corolle maintenant grande ouverte :
— Je t’offre ce nectar, déclare le dieu du vin. Tu en tireras un parfum qui te rendra unique et que toutes t’envieront.
C’est au tour des trois Grâces d’intervenir. Ces déesses, filles de Zeus, personnifient la beauté et l’harmonie. Euphrosyne offre le charme à la rose qui vient de naître. Thalie et Aglaïa y ajoutent l’éclat et la joie.
Reste Apollon, dieu de la lumière. En face de lui, se dresse maintenant la plus belle et la plus odorante des fleurs.
Étendant les mains en avant, il envoie ses rayons dorés sur les pétales veloutés et déclare :
« Je te couronne reine des Fleurs ».
1. harfang le 03-01-2011 à 09:29:12 (site)
une belle rose pour une nouvelle année... quelle merveille !
Je te la souhaite bien bonne ! pleine de richesses de toutes sortes.
Au plaisir de te lire encore et encore
3. harfang le 07-01-2011 à 09:08:19 (site)
et tout pareil pour ce vendredi et le WE qui arrive !
La rosée est noyée sous la pluie, sur les pétales les deux se confondent.
4. harfang le 10-01-2011 à 08:40:58 (site)
si c'était pas une rose j'aurais dit qu'il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, mais bon... y'a plus personne ici non plus ?
Commentaires
1. harfang le 14-01-2011 à 09:37:58 (site)
c'est vrai que cette histoire est incroyable et on est encore sûr de rien à l'heure actuelle. Il est plus que probable cependant qu'elle ait été liée au roi par un quelconque lien de sang sinon elle n'aurait je pense pas pu occuper la place qu'elle a eu. Enfin on peut se demander si sa place était bonne vu comme elle a fini !!!
Bon WE à toi
2. harfang le 17-01-2011 à 09:52:54 (site)
un petit feu de joie par ces frimas qui reviennent ne serait pas de refus !
je sais c'est de très mauvais goût
3. harfang le 18-01-2011 à 08:28:08 (site)
tu reviens après le barbeuc ?