De l’œuf au chocolat
L’œuf symbole de vie et de renouveau s’est imposé avec le Christianisme comme l’objet emblématique de la résurrection. L’interdiction de manger des œufs durant le Carême provoquait une sorte de sur-stock d’œufs ! L’idée de s’échanger des œufs décorés étaient une façon de s’en débarrasser. En Russie ou Roumanie par exemple, la religion Orthodoxe pratique une tradition datant
du Haut moyen âge, avec bénédiction et distribution d’œufs teints lors de la célébration de Pâques. Louis XIV distribuait lui-même à ses courtisans des œufs peints à la feuille d’or. C’est au 16ème siècle, que s’est développée la coutume de cacher des surprises dans des œufs. On raconte que Louis XV aurait ainsi offert à Madame du Barry une statuette de Cupidon ayant pour "écrin" un énorme œuf de Pâques. Quant à l’œuf en chocolat, il s’agissait tout d’abord d’un œuf vidé et remplit de chocolat (18e siècle). C’est ensuite que des chocolatiers on créer des œufs en chocolat.
Charlemagne ordonne que les prêtres fassent sonner les cloches à certaines heures du jour et de la nuit (801). En 817, il fut décidé que chaque église paroissiale devait être munie d'au moins deux cloches.
Des usages variés
La cloche ne servira pas uniquement à appeler les moines aux offices. Elle devint rapidement un instrument de communication. Le pouvoir civil s'empara donc également de la cloche et l'on construisit des beffrois car les cloches permettent d'informer rapidement la population.
Annoncer l'heure à tous
Jusqu'il y a quelques siècles, la majorité de la population ne disposait pas de moyens pour mesurer le temps. La cloche constitua donc un progrès important car elle permettait à chacun, qu'il travaille en ville ou dans les champs, de connaître l'heure. Des sonneries particulières indiquaient la fin de la journée (le " salve "), le couvre-feu,etc.
Un signal pour rassembler la population.
La cloche va pouvoir informer instantanément la population lors des sinistres, des incendies, des invasions, et de toutes sortes de périls (le tocsin). Elle avertit aussi les citoyens des assemblées du Magistrat, des passages de troupes, des fêtes.
Un instrument de repérage
On avait coutume jusqu'à une époque récente, durant les soirées de tourmente, l'hiver, de sonner les cloches pour guider les voyageurs attardés ou égarés dans la neige ou le brouillard. Ainsi, par exemple, la cloche de la Baraque Michel sonnait inlassablement dans la brume et sauva de nombreux voyageurs égarés. Avant l'invention des phares, la cloche servait aussi à guider les marins à travers les rochers de la côte. Les cloches installées aux passages à niveau signalaient aussi le danger que pouvait représenter l'arrivée d'un train.
Participer aux événements exceptionnels
Lors de la venue dans la commune d'une célébrité ou d'une haute personnalité, on a l'habitude de faire sonner les cloches. Le 2 octobre 1990, à minuit, toutes les cloches de Berlin ont été mises en branle à l'occasion de la réunification de l'Allemagne.
La sonnerie du glas
Les premières attestations de la " cloche des morts " semblent remonter au VIIIe siècle. La sonnerie est constituée d'un nombre fixe de coups. Ce nombre varie avec la condition sociale du défunt (et les sommes payées par les familles). La sonnerie permettait, de distinguer un homme d'une femme, un enfant d'un adulte et même son origine géographique (trois fois trois coups puis la grosse cloche pour les hommes, deux fois trois coups puis la " grande " volée pour les femmes). Son but est donc d'annoncer à toute la communauté la mort d'un de ses membres.
Chacun sait combien les gens de la terre craignent les orages dévastateurs des récoltes, la grêle qui ravage les vignes.
Commentaires
c'est drôle, mais chez moi, peut-être parce qu'on n'est pas catholiques, ce sont les lapins qui apportaient les oeufs.
Les enfants aiment tellement ça que ce WE, bien qu'ils soient tous grands et n'y croient plus, les 3 enfants de ma plus vieille amie ont voulu qu'on les cache !
Comme quoi le plaisir est toujours le même et perdure dans le temps.