AUX PAYS DES CONTES ET DES LEGENDES

LEGENDES DE TOUT PAYS, LIVRES MES PASSIONS

posté le 17-01-2018 à 18:45:19

La fée Lavandula

                      

 

 

  La légende de la fée aux yeux bleus Lavandula


On raconte qu'une trés jolie fée aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus, prénommée Lavandula, aurait vu le jour au milieu des lavandes sauvages de la montagne du Lure.
Les années passèrent et l'envie lui vint un jour de s'installer. Ne sachant pas où elle se voyait domiciliée, elle décida de feuilleter son cahier de paysages pour faire un choix éclairé. Son survol s'arrêta brusquement sur la page présentant les terres incultes de la Provence.
Bouleversée par la tristesse du panorama, la fée se mit à pleurer. En tombant sur le livre, ses larmes de couleur lavande tachèrent la page de bleu. Dans l'espoir de réparer sa maladresse, Lavandula tenta en vain de sécher ses yeux bleus et d'essuyer la page, mais l'effet contraire se produisit. Les gouttelettes se répandirent sur le paysage de la Provence.
Désespérée, la fée traça un grand pan de ciel bleu au-dessus du sol taché pour dissimuler son erreur.
C'est depuis ce jour que la lavande pousserait allégrement sur les terres de la Provence et que les jeunes filles de la région auraient dans les yeux une étincelle bleu lavande, surtout devant le spectacle qu'offre le ciel bleuté tombant sur les champs de lavande en fin de journée.

 

 

 

 


Commentaires

 

1. anaflore  le 17-01-2018 à 21:21:04  (site)

bravo pour la photo du jour

2. macoumba28  le 17-01-2018 à 21:35:41  (site)

Merci Anaflore. J'ai été absente depuis un bon moment et je viens seulement de me remettre sur mon blog ça fait plaisir Je te souhaite une très bonne soirée

3. lafianceedusoleil  le 17-01-2018 à 21:48:38  (site)

Coucou ma belle,
je ne me souvenais pas que tu avais ce blog.
Il va falloir que je le mette dans mes favoris.
Bonne fin de soirée.
Bise
Cricri

4. macoumba28  le 17-01-2018 à 22:11:32  (site)

J'en ai trois en tout j'ai délaissée mes blog trop longtemps Bisous Cricri

5. macoumba28  le 17-01-2018 à 22:14:01  (site)

Tu as vue Cricri je suis la photo du jour. Pour une reprise c'est pas mal Bisous et bonne nuit

6. christineb  le 17-01-2018 à 22:29:58  (site)

Une jolie légende. Bravo pour la photo du jour.

7. macoumba28  le 18-01-2018 à 06:36:46  (site)

Merci christineb Bonne journée

 
 
 
posté le 17-01-2018 à 18:11:05

légende de la fée Esterelle

 

                               

 

Légende de la fée Esterelle

 

Il est  difficile de ne pas entendre parler de l’Estérel pour quiconque se rend à Fréjus/Saint Raphaël. Ce massif  de vielles roches volcaniques, de par sa structure,  aurait été le repaire de brigands, la demeure d’ermites, mais abrite aussi une antique légende de fée. Certains font d’Esterelle une magicienne humaine (une « sorcière  « masco » ? ). Dans ce cas il semblerait qu’Estérelle donnait des potions de fécondité à qui venait la voir (de là à imaginer qu’une  guérisseuse médiévale locale  ait contribué à cet aspect de la légende…..).

Pour Frédéric Mistral, la fée Estérelle était coiffée d’orties et son palais se situerait dans une des grottes de l’Estérel. Selon cet auteur,  il y existerait également un lien avec les félibres…..

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. p1a1s1c1a1l1  le 17-01-2018 à 17:24:00  (site)

simpa ici , j'aime bien bonne soirée

2. macoumba28  le 17-01-2018 à 17:49:05  (site)

Merci p1a1s1c1a1l1 C'est un plaisir d'avoir votre visite

 
 
 
posté le 03-08-2016 à 10:41:13

Un chateau de paille à Comberouger

Moules cuite sous la paille

 

 

Chateau de paille 

 


 
 
posté le 20-03-2014 à 07:45:01

Le printemps

 

 

 

 

 

Le printemps

Le printemps est là ! Finies les rigueurs de l’hiver ! L’air est plus doux, le soleil nous chatouille timidement le visage.
La nature entière change de décor et troque son manteau blanc tout pelé contre une redingote flamboyante et multicolore.
Les oiseaux se réveillent d’un long silence et chantent à tue-tête le retour du printemps.
Il y aura nourriture en abondance pour toute la famille qui bientôt s’agrandira.
Les fleurs s’épanouissent en un clin d’œil. Les bourgeons poussent aux arbres et leur donneront vite une nouvelle ramure.
Et puis voilà notre paresseux hérisson qui baille à s’en décrocher la mâchoire et hume l’air printanier…
- Quel heure est-il ? J’ai tant dormi…

 

 


 
 
posté le 11-03-2014 à 17:59:21

Baba-Yaga

 

 

Dans un village de la campagne russe vivait une petite fille qui n'avait plus de maman. Son père se remaria, mais il choisit une méchante femme. Elle détestait la petite fille et la traitait mal. « Comment faire pour me débarrasser de cette enfant ? » songeait la marâtre. Un jour que son mari s'était rendu au marché vendre du blé, elle dit à la petite fille : « Va chez ma sœur, ta gentille tante, et demande-lui une aiguille et du fil pour te coudre une chemise. »
La petite fille mit son joli fichu rouge et partit. En route, elle se dit, comme elle était maligne : « J'irai d'abord demander conseil à ma vraie gentille tante, la sœur de ma vraie maman. » Sa tante la reçut avec bonté.
« Tante, dit la petite fille, la nouvelle femme de papa m'a envoyée chez sa sœur lui demander une aiguille et du fil pour me coudre une chemise. Mais d'abord, je suis venue te demander, à toi, un bon conseil.

 

– Tu as eu raison. La sœur de ta marâtre n'est autre que Baba-Yaga, la cruelle ogresse ! Mais écoute-moi : il y a dans son jardin un bouleau qui voudra te fouetter les yeux avec ses branches, noue un ruban autour de son tronc. Tu verras une grosse barrière qui grince et qui voudra se refermer toute seule, mets de l'huile sur ses gonds. Des chiens voudront te dévorer, jette-leur du pain. Enfin, tu verras un chat qui te crèverait les yeux, donne-lui un bout de jambon.
– Merci bien, ma tante » répondit la petite fille.

Elle marcha longtemps, puis arriva enfin à la maison de Baba-Yaga. Baba-Yaga était en train de tisser. « Bonjour ma tante.
– Bonjour, ma nièce.
– Ma mère m'envoie te demander une aiguille et du fil pour qu'elle me couse une chemise.
– Bon, je m'en vais te chercher une aiguille bien droite et du fil bien blanc. En attendant, assieds-toi à ma place et tisse. »
La petite fille se mit au métier. Elle était bien contente.

Soudain, elle entendit Baba-Yaga dire à sa servante dans la cour : « Chauffe le bain et lave ma nièce soigneusement. Je veux la manger au dîner. »
La petite fille trembla de peur. Elle vit la servante entrer et apporter des bûches, des fagots et des seaux pleins d'eau. Alors elle s'efforça de prendre une voix aimable et gaie, et elle dit à la servante : « Hé, ma bonne, fends moins de bois, et pour apporter l'eau, sers-toi plutôt d'une passoire ! » Et elle lui donna son joli fichu rouge.
La petite fille regarda tout autour d'elle. Un feu vif et clair commençait à flamber dans la cheminée, l'eau se mettait à chanter dans le chaudron, et bien que ce fût une eau d'ogresse, elle chantait une jolie chanson.
Mais Baba-Yaga s'impatientait. De la cour, elle demanda : « Tu tisses, ma nièce ? Tu tisses, ma chérie ?
– Je tisse, ma tante, je tisse. »

 

Sans faire de bruit, la petite fille se leva, alla à la porte… Mais le chat était là, maigre, noir, effrayant ! De ses yeux verts il regarda les yeux bleus de la petite fille. Et déjà il sortait ses griffes pour les lui crever. Mais elle lui donna un morceau de jambon et lui demanda doucement : « Dis-moi, je t'en prie, comment je peux échapper à Baba-Yaga ? »
Le chat mangea d'abord tout le morceau de jambon, puis il lissa ses moustaches et répondit : « Prends ce peigne et cette serviette, et sauve-toi. Baba-Yaga va te poursuivre. Colle l'oreille contre la terre, si tu l'entends approcher, jette la serviette, et tu verras ! Si elle te poursuit toujours, colle encore l'oreille contre la terre, et quand tu l'entendras sur la route, jette le peigne, et tu verras ! »
La petite fille remercia le chat, prit la serviette et le peigne, et s'enfuit.
Mais à peine sortie de la maison, elle vit deux chiens encore plus maigres que le chat, tout prêts à la dévorer. Elle leur jeta du pain tendre, et ils ne lui firent aucun mal.

Ensuite, c'est la grosse barrière qui grinça et qui voulut se refermer pour l'empêcher de sortir de l'enclos. Mais comme sa tante le lui avait dit, elle lui versa toute une burette d'huile sur les gonds, et la barrière s'ouvrit largement pour la laisser passer. Sur le chemin, le bouleau siffla et s'agita pour lui fouetter les yeux. Mais elle noua un ruban rouge à son tronc, et le bouleau la salua et lui montra le chemin. Elle courut, elle courut, elle courut. Pendant ce temps, le chat s'était mis à tisser. De la cour, Baba-Yaga demanda encore une fois : « Tu tisses, ma nièce ? Tu tisses, ma chérie ?
– Je tisse, ma vieille tante, je tisse, répondit le chat d'une grosse voix. »
Furieuse, Baba-Yaga se précipita dans la maison. Plus de petite fille ! Elle rossa le chat et cria : « Pourquoi ne lui as-tu pas crevé les yeux, traître ?

 

– Eh ! dit le chat. Voilà longtemps que je suis à ton service, et tu ne m'as jamais donné le plus petit os, tandis qu'elle m'a donné du jambon ! »
Baba-Yaga rossa les chiens. « Eh ! dirent les chiens. Voilà longtemps que nous sommes à ton service, et nous as-tu seulement jeté une vieille croûte ? Tandis qu'elle nous a donné du pain tendre ! »
Baba-Yaga secoua la barrière. « Eh ! dit la barrière. Voilà longtemps que je suis à ton service, et tu ne m'as jamais mis une seule goutte d'huile sur les gonds, tandis qu'elle m'en a versé une pleine burette ! »
Baba-Yaga s'en prit au bouleau. « Eh ! dit le bouleau. Voilà longtemps que je suis à ton service, et tu ne m'as jamais décoré d'un fil, tandis qu'elle m'a paré d'un beau ruban de soie !
– Et moi, dit la servante, à qui pourtant on ne demandait rien, et moi, depuis le temps que je suis à ton service, je n'ai jamais reçu de toi ne serait-ce qu'une loque, tandis qu'elle m'a fait cadeau d'un joli fichu rouge !
Baba-Yaga siffla son mortier, qui arriva ventre à terre, et elle sauta dedans. Jouant du pilon et effaçant ses traces avec son balai, elle s'élança à la poursuite de la petite fille, à travers la campagne.
La petite fille colla son oreille contre la terre : elle entendit que Baba-Yaga approchait. Alors elle jeta la serviette qui se transforma en une large rivière ! Baba-Yaga fut bien obligée de s'arrêter.
Elle grinça des dents, roula des yeux jaunes, courut à sa maison, fit sortir ses trois bœufs de l'étable et les amena près de la rivière. Et les bœufs burent toute l'eau jusqu'à la dernière goutte. Alors Baba-Yaga reprit sa poursuite.

La petite fille était loin. Elle colla l'oreille contre la terre. Elle entendit le pilon sur la route. Elle jeta le peigne qui se changea en une forêt touffue ! Baba-Yaga essaya d'y entrer, de scier les arbres avec ses dents. Impossible ! La petite fille écouta : plus rien. Elle n'entendit que le vent qui soufflait entre les sapins verts et noirs de la forêt. Pourtant elle continua de courir très vite parce qu'il commençait à faire nuit, et elle pensait : « Mon papa doit me croire perdue. »
Le vieux paysan, de retour du marché, avait demandé à sa femme : « Où est la petite ?
– Qui le sait ! avait répondu la marâtre. Voilà des heures que je l'ai envoyée faire une commission chez sa tante. » Enfin, la petite fille, les joues toutes rouges d'avoir couru, arriva chez son père. Il lui demanda :
« D'où viens-tu, ma petite ?
– Ah ! dit-elle. Petit père, ma mère m'a envoyée chez ma tante chercher une aiguille et du fil pour me coudre une chemise, mais ma tante, figure-toi que c'est Baba-Yaga, la cruelle ogresse ! »
Et elle raconta toute son histoire. Le vieil homme était très en colère. Il roua de coups la marâtre et la chassa de sa maison en lui ordonnant de ne plus jamais revenir.

Depuis ce temps, la petite fille et son père vivent en paix.

 
 


Commentaires

 

1. Yvandesbois  le 02-03-2015 à 23:12:46  (site)

UNE JOLIE HISTOIRE a raconter aux petits enfants a + yvan

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article
 
 
Merci de votre visite Macoumba